Selon une étude américaine, des femmes enceintes, exposées au glyphosate, ont été victimes d’une grossesse raccourcie.
Des chercheurs américains ont réalisé une étude sur163 femmes enceintes. A l’issue de leur enquête, 94 ont mené leur grossesse à terme contre 69 qui ont accouché de façon prématurée. Les sceptiques ont fait un rapprochement entre l’exposition des femmes enceintes au glyphosate et leur grossesse raccourcie après l’analyse de leurs échantillons d’urine.
"Des taux urinaires de glyphosate dans les échantillons prélevés vers la 26e semaine de grossesse étaient associés à une probabilité accrue de naissance prématurée", ont déduit les meneurs de cette étude, rapporte Le Figaro.
Selon les chercheurs, dans la majorité des études concernant les effets du glyphosate sur la santé, les travaux sont notamment axés sur les "environnements professionnels et l’issue du cancer".
Ils ont alors fait remarquer que rares sont les études qui s’intéressent au glyphosate et à "l’exposition courante en relation avec la santé des femmes enceintes et des nouveau-nés dans la population générale". Dans la foulée, les scientifiques ont indiqué que des études à une échelle plus importante est nécessaire pour confirmer ces observations.
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