L’épidémie de Coronavirus continue d’inquiéter. En Chine, le sous-variant BF.7 est devenu majoritaire. Zoom sur ce sous-variant d’Omicron.
La Chine fait face à une explosion du nombre de cas de coronavirus ces derniers jours. Selon RTL, le pays, qui a cessé de publier les statistiques épidémiques, enregistre "12,4 millions de personnes contaminées par jour". Il s’agirait dans la majorité des cas du sous-variant BF.7.
Ce sous-variant a été répéré en Belgique, le 13 mai dernier. Il appartient à la famille de variants Omicron. Des cas ont été, par la suite, enregistrés à travers le monde.
Fièvre, toux, maux de gorge, écoulement nasal et fatigue, ... sont les symptomes les plus courants de ce sous-variant. Parfois, les patients ont de la diarrhée , des vomissements, constate un médecin de l’hôpital Xiaotangshan de Pékin, cité par RTL. Aucune étude n’a pour l’instant mis en avant la gravité du BF.7 mais il semble ne pas être plus virulent que les autres mutations d’Omicron.
Il n’y a "pas de symptomatologie particulière", selon le directeur de l’Institut de santé globale de Genève.
Antoine Flahault, Directeur de l’Institut de santé globale de l’Université de Genève, affirme que le BF.7 aurait un R0 (taux de reproduction du virus) de 10 à 18.6. L’épidémiologiste explique que ce taux " signifie qu’une personne contaminée transmettra le virus, en moyenne, à entre 10 et 18,6 autres personnes, contre 5.08 en moyenne pour Omicron" (propos rapportés par BFM TV).
Pour la France, où le taux de vaccination est élevé, le risque sanitaire ne serait pas immédiat, croit savoir BFM TV. L’épidémiologiste de l’Université de Genève assure que les vaccins sont "efficaces contre les formes graves, et réduisent les risques d’hospitalisations et de décès" mais pas contre "la transmission et les formes légères".
Face à l’explosion des cas de Covid-19 en Chine, la Commission européenne s’est réunie ce jeudi pour "discuter de possibles mesures pour une approche européenne coordonnée". La Commission européenne se dit "prête à utiliser le ’frein d’urgence’ si nécessaire". Des mesures restrictives pourraient donc être annoncées, si la situation épidémiologique l’exige, prévient la porte-parole de la Commission européenne.
En France, les cas de contamination à BF.7 a baissé, selon le professeur Bruno Lina, dans une interview rapportée par La Dépêche du Midi. Cette souche ne concerne que 5 à 10 % des infections, a-t-il souligné.
Certains pays tels que le Japon, les Etats-Unis, l’Italie exigent déjà des tests à tous les voyageurs venant de Chine.
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