Une campagne de prévention sur les perturbateurs endocriniens

Deux mille médecins réunis pour une campagne
Les perturbateurs endocriniens présents dans l’air et dans les aliments consommés par les Français sont le nouveau sujet de sensibilisation des médecins. C’est ainsi que plus de 2.000 médecins, des gynécologues et endocrinologues, ainsi que deux services hospitaliers de Limoges, ont lancé une campagne d’information sur le sujet. Le slogan de la campagne est très explicite, "la société doit protéger les femmes enceintes et leurs bébés".

Les campagnes de préventions de ces perturbateurs endocriniens
Pour cette campagne de prévention sur les perturbateurs endocriniens, les médecins ont depuis le jeudi 12 mai affiché des messages de sensibilisation dans les salles d’attente des cabinets médicaux et hôpitaux. Ils distribueront également aux femmes enceintes et aux jeunes couples des brochures. Il y a des mises en situation explicites comme : " Je réchauffe des aliments dans des récipients en plastique ou avec des revêtements antiadhésifs " ou " Je projette de refaire à neuf une chambre pour le bébé ", mais également, "J’utilise de nombreux produits d’entretien et des insecticides dans la maison." Dans le cas opposé, les affiches et brochures incitent à l ’usage de récipients en verre, la consommation d’aliments bio ou encore l’arrêt de l’utilisation des insecticides et herbicides pour ceux qui attendent un enfant.

Pas de législation claire sur les perturbateurs endocriniens
Pour l’instant, il n’y a pas encore de législation européenne définitive autour des perturbateurs endocriniens. Seul le Bisphénol A est banni des biberons et autres documents alimentaires. La situation a de quoi exaspérer les professionnels de la santé qui mettent en avant le futur des bébés. "Il est temps de traduire les données de la recherche en objectifs de prévention", ont-ils clamé.

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