Les résultats d’une étude indiquent que les vaccins ne sont pas en cause sur les cas de cancer du col.
L’Agence du médicament a affirmé que les vaccins contre les infections à papillomavirus (HPV), contestés par certains, ne sont pas responsables de sclérose en plaques, et encore moins d’autres maladies auto-immunes. Cet organisme tient ce propos à la suite d’une étude sur 2 millions d’adolescentes. Ce résultat confirme donc ceux d’autres organismes internationaux sur le cancer du col.
En somme, "les bénéfices attendus de cette vaccination en termes de santé publique restent bien plus importants que les risques auxquels elle peut exposer les jeunes filles", ajoute-t-elle. La vaccination contre les infections à papillomavirus humains à pour but de se parer contre les maladies déclenchées par ces virus. Ce sont les lésions précancéreuses du col de l’utérus, de la vulve, du vagin et de l’anus, de même que les verrues génitales (crêtes de coq).
La contraction a lieu la plupart du temps dans les premières années de la vie sexuelle. Les vaccins en question sont le Gardasil du franco-américainSanofi Pasteur MSD, et le Cervarix de GlaxoSmithKline (GSK). Elles sont tous les deux sous surveillance renforcée des autorités françaises et européennes depuis leur commercialisation.
L’étude a été effectuée sur les jeunes filles affiliées au régime général de la Sécurité Sociale, âgées de 13 à 16 ans ; plus de 2,2 millions d’adolescentes en tout. Près de 840.000 avaient été vaccinées contre les infections à HPV et 1,4 million ne l’avaient pas été, indique l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé.