Les personnes du groupe sanguin O présentent moins de risque de développer le diabète de type 2 selon une étude Inserm sortie dans le journal Diabetologia.
Bonne nouvelle pour les personnes appartenant au groupe sanguin O ! En effet, le risque est minime pour elles de développer un diabète de type 2 comparées aux autres. Les résultats proviennent d’une grande étude qui s’est étalée sur 18 ans. Elle a été menée par des chercheurs de l’Unité mixte de recherche 1018 "Centre recherche en épidémiologie et santé des populations" (Inserm / Université Paris Sud) sur un échantillon de 82 104 femmes. Pour mener à bien l’étude, les personnes enquêtées devaient répondre à des questionnaires tous les deux à trois ans. Les thèmes abordés concernaient leur mode de vie (alimentation, prise de traitements hormonaux...) ainsi que l’évolution de leur état de santé.
"Nous montrons, pour la première fois dans une si grande population, que les femmes ayant le groupe sanguin O (environ 43% des Français sont de ce groupe aujourd’hui) ont un risque moindre de développer un diabète de type 2", développe Guy Fagherazzi, épidémiologiste à l’Inserm sur TF1, en évoquant les résultats de l’étude. Par ailleurs, les femmes avec d’autres groupes sanguins seraient plus confrontées au risque de développer un diabète, allant de 10% pour le groupe A, 17% pour le groupe AB et 21% pour le groupe B, par rapport au groupe O.
Plus encore, les patientes appartenant au groupe 0 avec un rhésus négatif diminueraient encore le risque d’être diabétique que les autres. Ces recherches méritent encore d’être étudiées de fond en comble afin de préciser les raisons de cette baisse exposition des individus du groupe O au diabète de type 2.
Notons que plus de 382 millions de personnes dans le monde sont diabétiques dont 90% sont atteintes du diabète de type 2. En France, près de 4,6% de la population développe cette pathologie, et le nombre de patients augmente toujours. Parmi les facteurs de risque, sont cités un apport calorique élevé, l’obésité, l’hypertension, l’inactivité physique, le tabagisme ou l’hypercholestérolémie.