Ebola/SIPA
Partant de données scientifiques, l’AFP nous démontre par cette vidéo comment le virus Ebola s’attaque à l’organisme.
La fièvre hémorragique Ebola ne cesse de faire la une des journaux partout dans le monde et sa propagation inquiète plus d’un. Les autorités dans chaque pays renforcent les mesures de contrôle pour combattre la maladie tant bien que mal. Face aux angoisses actuelles de la population mondiale, l’AFP, l’agence France Presse a publié une vidéo relative à la manière dont le virus s’attaque à l’organisme de l’être humain.
La transmission du virus Ebola
Notons avant tout que la maladie Ebola est hautement contagieuse et peut souvent amener à la mort chez l’homme. La personne infectée ne transmet pas le virus tant que les symptômes n’apparaissent pas encore. Ils peuvent se manifester à tout moment à partir de deuxième jusqu’au 21e jour après l’exposition au virus. En général, les symptômes apparaissent entre huit et dix jours. "Les cellules de l’immunité qui capturent et digèrent les microbes pour défendre l’organisme sont les cibles prioritaires d’Ebola. Habituellement, la réponse immunitaire du corps renforce les cellules qui peuvent ainsi se défendre face aux infections virales" rapporte RTL. Toutefois, Ebola parvient à échapper à la surveillance immunitaire de ces cellules et entraine également leur destruction.
Les symptomes
Le patient atteint de l’épidémie Ebola ressent une brusque augmentation de la température suivie d’un état de faiblesse générale, des douleurs musculaires ainsi que des maux de tête et de gorge. "Le virus Ebola s’attaque ensuite aux cellules qui protègent les vaisseaux sanguins et altèrent leur intégrité, provoquant des hémorragies, de la déshydratation et de l’hypotension. Les malades souffrent aussi de douleurs abdominales, de vomissements et de diarrhées", commente toujours RTL.
Il existe d’autres signes cliniques chez certains patients infectés comme les yeux rouges et l’apparition d’éruptions cutanées. Des saignements à l’intérieur ou à l’extérieur du corps peuvent également survenir. Enfin, les malades peuvent avoir des difficultés respiratoires et auront du mal à avaler.
A l’heure actuelle, les ONG, qui traitent les personnes hautement contagieuses, sollicitent grandement un système d’évacuation médicale d’urgence des humanitaires. L’ONU estime qu’il faut 10 000 lits pour pouvoir assurer le soin des malades d’Ebola en Afrique.
