Rappel des faits, en juillet 2009, Daniel Ducruet avait écopé 10 mois de prison avec sursis pour avoir agressé physiquement un des barmans de sa boîte de nuit à Cannes, Le Caliente. Jean-Pierre Roméo, l’associé de l’accusé, avait reçu la même condamnation. Certes, l’affaire a été close mais elle n’a été jugée que cette semaine.
En effet, en Août 2008, Ducret s’en était pris à son employé, après que ce dernier a révélé pendant un contrôle de l’Urssaf que l’homme d’affaires ne déclarait pas l’intégralité des heures de travail des employés et qu’une partie de leurs salaires est versée au noir.
Les services compétents ont ainsi découvert que Ducruet avait demandé à l’un de ses salariés de donner aux autres employés des enveloppes comprenant leur salaire de la nuit. Une partie était en chèque déclarée, et l’autre en cash. En somme, plus de 70 enveloppes ont été trouvées.
Dans un communiqué adressé à l’AFP, Daniel Ducruet déclare : « Ces enveloppes ont été créées de toutes pièces pour me nuire. Si j’avais voulu détourner de l’argent, je n’aurais pas été assez stupide pour tenir un registre et laisser tous ces documents dans le bureau ».
L’un des avocats des anciens employés a répliqué : « Nous avons, de l’autre côté de la barre, des gens qui disposent d’une certaine notoriété. Je regrette que cette notoriété ne serve qu’à alimenter l’arrogance ».
Il a également été dévoilé que l’ancien barman qui a créé tout ce chahut avait été déclaré à l’époque sur une base de 100 heures de travail mensuel pour 1000 €uros. En réalité, il aurait touché la somme de 2000 €uros.
La remplaçante du procureur qui s’était occupée de l’affaire avait requis cinq mois de prison avec sursis et 5 000 euros d’amende. Elle a également déclaré : « Ces enveloppes, c’était plus qu’une manière de fonctionner, c’était une véritable institution ».
Ces derniers temps, la vie de Ducruet semble avoir été victime d’un gros ouragan qui a tout emporté… comme le dirait son ex-compagne.