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Dans la soirée du samedi 2 mai, l’un des principaux ambassadeurs de la chanson kabyle à travers le monde, Idir, s’est éteint à Paris. Le chanteur algérien avait 70 ans.
"Nous avons le regret de vous annoncer le décès de notre père (à tous), Idir, le samedi 2 mai à 21h30. Repose en paix papa", peut-on lire sur la page Facebook officielle du chanteur. Installé en France, ce dernier avait 70 ans. Il aurait succombé à une maladie pulmonaire dans un hôpital parisien, selon l’information relayée par Le Monde.
Idir, de son vrai nom Hamid Cheriet, fut l’un des principaux ambassadeurs de la chanson kabyle à travers le monde. Il était imprégné par les musiques ui rythmaient tous les moments de la vie quotidienne dès son enfance. Dans un tweet, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a exprimé sa tristesse en apprenant ce décès d’Idir. "Avec sa disparition, l’Algérie perd un de ses monuments", a-t-il dit, rapporte La Provence.
En 1975, Idir avait rejoint la capitale française pour la production de son premier album intitulé "A Vava Inouva". Il s’était éclipsé de la scène de 1981 à 1991, mais sa carrière avait été tout de même relancée. L’artiste avait publié l’album "Identités" en 1999. Il y chantait avec Manu Chao, Dan Ar Braz, Maxime Le Forestier, Gnawa Diffusion, Zebda, Gilles Servat, Geoffrey Oryema. Hamid Cheriet avait ensuite sorti un album intitulé "La France des couleurs" en 2007.
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