Pour la première fois depuis la décision de justice lui interdisant d’organiser son concours Miss Nationale, la Dame au Chapeau s’est exprimée. C’est un coup dur pour Geneviève de Fontenay, pourtant elle reste optimiste.
Sur les ondes d’Europe 1, l’ancienne patronne de Miss France confie que l’annonce de la décision de justice « a été très brutal ». Elle précise toutefois que ce jugement lui interdisant d’organiser le concours Miss Nationale prévu le 4 décembre prochain, n’est pas définitif. La Dame au Chapeau doit attendre que la justice statue sur le fond de cette affaire, début janvier 2012. « Je garde espoir. Je ne suis pas du genre à me laisser abattre. Je vais continuer à me battre », assure-t-elle.
Geneviève de Fontenay déclare ensuite que cette annulation du 4 décembre n’est que partie remise et que son staff et elle, trouveront une autre date, « on se débrouillera », explique la Dame au chapeau. Cette dernière conclut ensuite l’entretien sur une pique lancée au Groupe Endemol, la firme qui organise le concours Miss France. « J’en veux à des gens qui ont les moyens et qui pouvaient très bien continuer à organiser leur élection et me laisser tranquille avec Miss Nationale. On aurait continué à parler des deux élections ».
Face à ces dires, Claude Lacaze, Directeur Général Adjoint d’Endemol, a lui aussi tenu à s’exprimer. Toujours dans ‘Le Grand direct des médias’, l’homme explique que depuis des mois, Geneviève de Fontenay essaye de se « victimiser et inverse un peu les choses ». Claude Lacaze rappelle ensuite qu’en 2002, lorsque la Dame au chapeau a vendu sa société Miss France au groupe, « elle a gagné des millions d’euros et est devenue l’une des femmes les plus riches de France ».
« En France quand vous vendez une société, vous avez d’un côté un beau chèque. Et de l’autre vous avez des obligations et des engagements sur l’avenir. Et lorsqu’en 2009, elle a décidé unilatéralement de quitter la société et de créer son concours parallèle, elle s’est mise en faute. Elle le sait très bien. Elle le sait depuis le premier jour et c’est ce que lui a rappelé le tribunal. C’est elle qui dénigre la marque Miss France depuis plusieurs mois, qui dénigre Endemol et nous porte préjudice. Ce n’est pas l’inverse », poursuit-il avant de conclure : « Nous souhaitons lui interdire d’organiser son concours. Elle ne peut pas monter un concours concurrent dès l’instant où elle s’était engagée sur l’avenir à ne pas le faire. La procédure continue ».