La Miss France 2025 a récemment pris la parole pour évoquer le cyberharcèlement qu’elle subit depuis son couronnement. Ce phénomène, malheureusement courant, touche également les candidates à des concours prestigieux comme celui de Miss France.
Invitée sur le plateau de l’émission ’Quelle Époque !’, Angélique Angarni-Filopon a abordé les messages haineux qu’elle reçoit sur les réseaux sociaux. Face à la question de la présentatrice Léa Salamé sur la lecture de ces commentaires, la Miss France 2025 a répondu qu’elle avait effectivement pris connaissance de certains, mais qu’elle préfère désormais bloquer les personnes responsables pour éviter d’être confrontée à ces attaques.
Angélique Angarni-Filopon a expliqué l’impact que ces attaques peuvent avoir sur ses proches, notamment ses neveux. "Malheureusement, ce que les gens ne réalisent pas, c’est que derrière j’ai une famille, des neveux qui tombent sur les commentaires", a-t-elle expliqué. La reine de beauté a expliqué que ses jeunes neveux, notamment un de 13 ans, peuvent tomber sur ces commentaires blessants.
Elle a également exprimé son incompréhension face à la facilité avec laquelle certaines personnes répandent des messages haineux. "Je ne dirais jamais à quelqu’un dans la rue que je n’aime pas son chapeau", a-t-elle pris comme exemple.
Angélique Angarni-Filopon, âgée de 34 ans, a marqué l’histoire du concours en devenant la candidate la plus âgée à remporter le titre de Miss France. Elle succède ainsi à Eve Gilles, Miss France 2024. Cette année, un autre incident de cyberharcèlement a également touché la candidate du Nord-Pas-de-Calais, Sabah Aib, victime d’une vague de haine raciste.
Othman Nasrou, secrétaire d’État chargé de la Citoyenneté et de la Lutte contre les discriminations, avait alors effectué un signalement à la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah).
Source : Leparisien.fr