Une décennie après le drame, le chanteur Bertrand Cantat parle pour la première fois de la mort de Marie Trintignant en déclarant savoir qu’il a « commis l’irréparable ».
Bertrand Cantat a été condamné à 8 ans de prison pour le meurtre de Marie Trintignant, déclarée morte le 1er Août 2003. Elle avait alors 41 ans. En Octobre 2007, la star déchue a été laissée sous liberté conditionnelle, et s’était vue interdire de parler publiquement de l’affaire jusqu’en juillet 2010, la fin de sa peine.
C’est dans le magazine métropolitain ‘Les Inrockuptibles’ que le chanteur a décidé de briser le silence. « Je ne suis pas dans le déni de ce qui s’est passé, je sais que j’ai commis l’irréparable », confesse-t-il, dix ans après que l’actrice Marie Trintignant, sa petite-amie de l’époque, a succombé sous ses coups à Vilnius, en Lituanie.
« Je n’ai jamais fui ma responsabilité. Sauf peut-être en cherchant à mourir », ajoute le chanteur de Noir Désir. Quant à la nuit du drame, l’homme affirme « n’avoir rien compris à ce (qu’il s’était) passé dans l’action », poursuivant : « Je ne me souviens plus dans quel état on était - et pas seulement émotionnellement », et de raconter « Après avoir accompagné Marie à l’hôpital, j’ai été viré et je suis revenu à l’appartement. Pour me flinguer ».
Dans ce long entretien, Bertrand Cantat évoque également le suicide de sa femme et mère de ses deux enfants, Krisztina Rády, en 2010. Comme le rappelle le Huffington post, le parquet de Bordeaux a indiqué la semaine dernière qu’il allait faire auditionner un ancien petit ami de Rády qui estime que celle-ci a pu en arriver là après des violences conjugales.
« Chaque proche se demande ce qu’il n’a pas vu, pas fait ou fait... Moi le premier, mais les raccourcis et les accusations délirantes me concernant sont inacceptables », dit Bertrand Cantat à ce sujet. « C’est affreux, abject d’être devenu le symbole de la violence contre les femmes », juge-t-il.
Selon la vedette, les parents de Kristina Rady « ne comprennent plus du tout qui sont ces gens qui essayent de les impliquer malgré eux et leurs convictions. On leur a fait croire que j’étais un assassin, avant qu’ils ne s’aperçoivent qu’on les avait instrumentalisés ».
Par ailleurs, il faut savoir que le chanteur publiera le 18 novembre un nouvel album avec Pascal Humbert sous le nom de ‘Détroit’.