Le trompettiste Ibrahim Maalouf a annoncé sur les réseaux sociaux qu’il compte riposter aux accusations d’atteinte sexuelle sur mineures portée sur lui. Il se dit en état de choc.
Le trompettiste Ibrahim Maalouf est l’objet d’une enquête ordonnée par le parquet de Créteil pour atteinte sexuelle sur mineure après qu’il ait embrassé une adolescente lors d’un stage. Les faits auraient eu lieu en 2013, dans son studio d’enregistrement d’Ivry-sur-Seine, dans le Val-de-Marne. Jeudi 9 mars, le musicien a publié un long message sur les réseaux sociaux, dans lequel il indique son intention de déposer une plainte pour diffamation.
Selon Ibrahim Maalouf, ces accusations d’atteinte sexuelle portées contre lui sont d’une extrême gravité. Il se dit "en état de choc", expliquant qu’il s’agit de "fausses informations" diffusées dans le seul but de le décrire comme un "prédateur sexuel". Il dément dans le même message avoir demandé à l’adolescente de lui envoyer une photo d’elle nue.
Laure Beccuau, la procureure de Créteil, a insisté sur le fait que la qualification d’atteinte sexuelle avait été retenue pour le cas d’Ibrahim Maalouf. Celle-ci diffère de l’agression sexuelle par le fait qu’elle implique le consentement de la victime mineure. Des médias avaient annoncé dans un premier temps l’ouverture d’une enquête pour agression sexuelle.
Ibrahim Maalouf est particulièrement remonté contre cette assertion des médias, disant qu’il est "absolument honteux" de faire croire qu’il y a eu agression sexuelle, et encore moins de reconnaissance de sa part de cette supposée agression sexuelle, "puisque c’est absolument faux".
Selon la procureure de Créteil, la jeune fille était "dans une relation d’admiration" face à Ibrahim Maalouf. La victime présumée doit être à nouveau entendue sur les dernières déclarations du musicien.
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