Anne Sinclair et l’affaire DSK : "C’était violent"

La dernière fois qu’elle a évoqué l’affaire DSK c’était sur le plateau de l’émission Un jour un destin de Laurent Delahousse, en avril 2014. Récemment elle s’est à nouveau exprimée sur ce sujet. C’était sur une télévision américaine, ce week-end, dans l’émission Sunday Morning de la chaîne CBS. Elle était conviée pour parler de la sortie aux Etats-Unis de son livre, 21 rue La Boétie, qui relate la vie de son grand-père, le marchand d’art Paul Rosenberg. On ne sait si c’était convenu au préalable mais Anne Sinclair a dû parler de l’affaire DSK.

Dans les extraits isolés par La nouvelle édition, l’émission de Canal+, on aperçoit une Anne Sinclair grave, qui essaie de résister à l’insistance du journaliste, mais accepte au final de répondre à Erin Moriarty. Elle dit ainsi : "Nous avons dû rester à New York parce qu’il (DSK) portait un bracelet électronique. Tous les journalistes attendaient en face de chez nous". Et quand sa consœur lui demande ce qu’elle a fait pour survivre suite cet évènement, elle indique que c’était très douloureux pour sa famille et elle même. Puis elle souligne que c’était violent mais elle pense qu’aux Etats-Unis quand la justice se trompe, elle le reconnaît facilement. Et très vite, le procureur a reconnu qu’il n’y avait rien.

Plus tard au cours d’une interview de huit minutes, Erin Moriarty revient sur ce sujet qui l’intéresse particulièrement. Elle lui demande qu’en tant que journaliste, comment elle aurait couvert cette affaire en France. Sa réponse : "Personnellement, j’ai toujours pensé que les joies et les peines de cœur relèvent de l’intimité la plus stricte. Je n’aime pas que les gens aillent fouiller dans ce domaine. Je ne suis pas le genre de journaliste qui fait cela".