Shy’m, traumatisée par son agression : ’’Je suis devenue un brin paranoïaque’’

LINFO.RE – créé le 11.12.2014 à 18h00 – mis à jour le 11.03.2016 à 14h17 - La rédaction

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Il y a un an, Shy’m était agressée par trois hommes, en pleine nuit, sur les Champs-Elysées. Un moment de terreur que la chanteuse a évoqué dans le magazine VSD.

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C’était le 7 décembre 2013, vers une heure du matin, rappelle le site purepeople.com. La chanteuse était alors en voiture dans l’un des quartiers les plus touristiques de la capitale. Sa voiture est emboutie par un autre véhicule. Trois jeunes en état d’ébriété se trouvent dans ce dernier.

Le conducteur refuse de faire un constat. Shy’m tente alors de prendre en photo la plaque d’immatriculation de la voiture. Deux des passagers de la voiture descendent, la bousculent violemment et lui arrachent son téléphone. Résultat : dix jours d’interruption temporaire de travail (ITT). La chanteuse a porté plainte pour "délit de fuite et violences volontaires par personne en état d’ivresse".

Si les détails de l’altercation ne sont toujours pas connus, Shy’m révèle que son agression n’a rien à voir avec le fait qu’elle soit une personne célèbre : "Au départ, ça n’est pas Shy’m qui se fait agresser. Juste une gonzesse, là, en pleine nuit, par des mecs ivres, qui sont face à une femme et qui n’ont pas peur. Alors c’est vrai, pendant l’altercation, ils ont fini par me reconnaître. Ca a duré pas mal de temps quand même. Mais je ne me suis pas laissé faire, du coup j’ai pas mal encaissé", explique-t-elle.

Même si elle ne s’est donc pas laissée faire, Shy’m avoue avoir été profondément marquée par cet événement : "Au final, ça casse un peu la bulle, cette bulle dans laquelle on pense que tout le monde est bienveillant, qu’il ne peut rien vous arriver. Ca a été difficile pendant les mois qui ont suivi. Je suis devenue un brin paranoïaque, mais on dira que c’est un mal pour un bien : je suis désormais bien plus méfiante. L’agression m’a vraiment traumatisée. Le pire, dans tout ça, est que ça s’est passé devant pas mal de gens et que personne ne m’a aidée. Rétrospectivement, c’est ça qui m’a fait le plus peur", poursuit-t-elle.