Assurant actuellement la promotion de son nouvel album "Paris", Zaz a fait une énorme bourde lors d’une interview en parlant de "légèreté" sous l’Occupation.
Avec sa déclaration cinglante, la jeune chanteuse s’est mis à dos la presse francilienne et les réseaux sociaux. "A Paris, sous l’occupation, il y avait une forme de légèreté", a-t-elle déclaré, dans une interview parue le 11 novembre sur le site de Purecharts. Depuis, ses propos font polémiques. Journalistes et internautes pointent du doigt son manque de culture et sa capacité à parler de l’Occupation allemande sans souligner toutes les conséquences dramatiques de celle-ci.
La chanteuse tenait précisément les propos suivants : "En France, j’ai l’impression qu’on se focalise un peu trop sur les choses négatives, alors qu’à côté de ça il y a beaucoup de personnes qui réinventent la société et proposent d’autres choses. […] A Paris, sous l’occupation, il y avait une forme de légèreté. On chantait la liberté alors qu’on ne l’était pas totalement".
Sur les réseaux sociaux, les internautes ne sont pas tendres, rapporte Le Figaro. Certains écrivent, "Zaz en interview c’est catastrophique de toutes façons. Et en chanson, c’est exaspérant..." et d’autres dénoncent, "Les artistes bobos vivent dans un monde de bisounours !".
"Suite à ses propos sur l’occupation, Zaz aurait aussi annoncé changer de pseudo pour s’appeler désormais Naz", déclare l’historien Nicolas Beaupré, spécialiste de l’Allemagne. Benjamin Biolay, lui, a pris la défense de la chanteuse rappelant que Zaz n’était pas historienne. La principale concernée, n’a pas réagi pour le moment.