L’acteur, qui a quitté la France pour un exil fiscal en Belgique et qui a adopté la nationalité russe, remet les pendules à l’heure. Il reste avant tout français, a-t-il dit sur France Inter.
Gérard Depardieu est souvent vu comme n’étant plus un français depuis son départ pour la Belgique et son adoption de la nationalité russe, observe Gala qui reprend les propos de l’acteur sur France Inter.
Il en a sans doute assez qu’on le lui rappelle sans cesse, si bien que Depardieu l’a martelé dans l’interview. Il a profité du temps de la tribune qui était offerte pour s’insurger contre l’idée qui veut qu’il ait abandonné la France : même citoyen russe, il reste "avant tout un français".
Gérard Depardieu ne paie que 63% d’impôts en Russie, son « nouveau pays ». « Bah oui je suis français, bien entendu ! » a-t-il pourtant déclaré à à l’animateur, Augustin Trapenard, avant de s’en prendre à Yann Galut, député du Cher qui voulait le déchoir de sa nationalité française : « Il y a un idiot à la Chambre des députés qui a dit ’Il faudrait lui retirer sa nationalité’… Pauvre esprit sans flambeau… Il est abruti, il est totalement abruti ! ».
L’insulte est classique pour Gérard Depardieu qui s’était montré plus inspiré en traitant Jean-Marc Ayrault de « colin froid ». L’acteur le maintient : il se considère toujours comme un Français, et ce malgré sa citoyenneté russe. Ce n’est pas parce qu’il ne veut pas « à 65 ans, payer 87% d’impôts », comme il l’écrit dans son autobiographie sortie au début du mois, qu’il renie l’Hexagone.