Patrick Bruel répond aux accusations de soutien à l’armée israélienne

Depuis quelques jours, Patrick Bruel a reçu de nombreuses attaques sur les réseaux sociaux sur son éventuel financement à la guerre israélienne contre le Hamas. Ne pouvant plus supporter ces provocations, le joueur de poker se défend. "Il est grand temps de faire une mise au point en réponse à certains messages qui vont vraiment trop loin et me blessent profondément.
Le sujet est trop grave et va bien au delà de ma personne, pour que je laisse s’installer des rumeurs et des contre-vérités aussi absurdes qu’infâmes", rapporte-t-il d’un ton grave sur Le Parisien.

Profondément choqué par ces fausses accusations, Patrick Bruel ne manque pas de rappeler au monde qu’il est un homme de paix. "Je suis un homme de paix" dit-il dans Le parisien. Il continue en ajoutant ses quelques témoignages :" Faut-il vraiment que je rappelle que je fus l’un des instigateurs de la conférence de Genève aux côtés de Beilin et Rabo. Faut-il que je remontre les images de mon "Concert pour la Paix" à l’Opéra de Versailles (2005) où j’avais tenu à réunir, pour un 4 mains, deux pianistes, l’un Palestinien, l’autre Israélien. Faut-il que je renvoie aux auteurs de ces messages immondes le passage très clair sur le conflit israélo-arabe dans le livre que j’ai publié en 2009 ?"

Patrick Bruel entend rappeler dans son discours qu’il a toujours soutenu l’idée de créer un état palestinien. Selon ses explications reprises sur Le Parisien : "En ce qui me concerne, je suis un pacifiste, et j’ai toujours prôné la création d’un Etat palestinien à côté de l’Etat d’Israël (...) Je pense à ces Palestiniens malheureux, désoeuvrés et parfois humiliés qui ont envie de relever la tête avec un Etat". Pour terminer son allocution, l’interprète de "Qui a le droit" lance un message de paix. Reprenons ces mots du chanteur reprises par Le Parisien : "Que des voix musulmanes, juives et chrétiennes entre autres, s’élèvent pour apaiser ce qui est en train de devenir une catastrophe, et ramènent le monde sur le chemin du "vivre ensemble"... ".