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Le comédien qui incarne DSK dans le film ‘Welcome to New York’ d’Abel Ferrara confie qu’il ne s’est pas précipité pour jouer dans le film, affirmant même qu’il était "un peu dégoûté".
C’est chez Télérama que Gérard Depardieu est revenu sur le sulfureux ‘Welcome to New York’. Dans des propos rapportés par RTL, le géant du cinéma français confie sans langue de bois, comme à son habitude, "Je ne me suis pas précipité dans ‘Welcome to New York’ avec gourmandise. J’étais même un peu dégoûté".
Toutefois, celui qui incarne Obélix tient à nuancer ses propos en expliquant les raisons l’ayant poussé à finalement rejoindre le projet. Il affirme que ce qui l’a attiré ce sont : "ce qu’il y a derrière l’affaire", et de préciser : "la tragédie d’un homme au faîte de la puissance et piégé par ses pulsions, parce que ne les remettant jamais en question, trop sûr de lui". L’acteur césarisé de continuer sur la tragédie "intime" du couple Sinclair/Strauss-Kahn … "À la veille de prendre le pouvoir en France (...), on entre dans le Shakespeare".
Gérard Depardieu avoue également n’avoir re-visionné aucune des images qu’on a prises de Dominique Strauss-Kahn, "ni lu de livre sur la question", seulement le rapport du FBI. "On est meilleur dans les rôles qu’on n’aime pas (...). Je voulais surtout montrer le drame d’être traqué. Qui qu’on soit", argumente l’inoubliable interprète de Jean Valjean.
Ensuite, le comédien confie qu’il n’a trouvé aucun point commun entre lui et son personnage. Depardieu de dire :"Je n’aime pas la violence, ni le pouvoir à n’importe quel prix", avant de poursuivre dans sa lancée : "Et je ne me sens pas suffisamment sûr de moi pour me penser au-dessus des lois".
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