Le 14 mars dernier, Bernard Law-Waï certifiait à deux jours de la date butoir avoir en sa possession "quasiment 530 signatures" pour se présenter au premier tour de l’élection présidentielle. Sûr de lui, le trublion de la politique réunionnais encaisse aujourd’hui la nouvelle : il ne fait pas partie des candidats autorisés à prendre le départ de la course à l’Élysée mais il compte contre-attaquer en déposant un recours "pour annulation".
"J’ai mes 500 signatures, j’en ai même quasiment 530" assurait Bernard Law-Waï le 14 mars dernier (cf Linfo.re "Bernard Law-Waï : "J’ai mes 500 signatures"). Mais aujourd’hui, on ne peut que constater son absence sur la liste officielle des dix candidats inscrits dans la course à l’Elysée.
Hier, le conseil constitutionnel a publié la liste officielle des candidats à la présidentielle, après validation des parrainages. Ils sont au nombre de dix et une chose est sûre, Bernard Law-Waï n’est pas parmi eux.
Alors qu’il affirmait pouvoir se présenter au premier tour de l’élection présidentielle, Bernard Law-Waï doit aujourd’hui se rendre à l’évidence mais contre toute attente, il affirme qu’il y a "erreur" et compte donc contre-attaquer.
"Il y aurait dû y avoir onze candidats avec moi" affirme Bernard Law-Waï qui n’est affilié à aucun parti politique mais qui s’étiquette à droite. "Les Sages avaient annoncé avoir reçu 17 000 parrainages au total mais hier, ils ont parlé de 15 000 parrainages. Il en manque 2000 et mes 500 signatures en font partie" relate le trublion de la politique réunionnaise. Avant de lancer, sûr de lui : "je vais déposer un recours pour annulation. Le Conseil Constitutionnel a pour obligation de publier la liste de toutes les candidatures et le nombre de parrainages obtenus mais ils ont uniquement annoncé les 10 candidats investis".
Pour rappel, Bernard Law-Waï avait déjà défrayé la chronique en annonçant qu’il souhaitait participer aux primaires socialistes en juillet dernier (cf Linfo.re "Bernard Law Waï, le 7ème candidat aux primaires socialistes ?"). Une fois encore, Bernard Law Waï n’en est pas à son premier coup d’éclat. En septembre 2009, il avait tenté de faire annuler les élections municipales de Saint-Paul "à cause de la grippe A". Le tribunal administratif avait rejeté sa requête.
Une chose est sûre, rien n’arrête Bernard Law-Waï puisque ce dernier affirme qu’il déposera un recours pour "annulation".