Le Grand Prix de l’humour politique attribué à Edouard Philippe

Le Press Club attribue chaque année des prix aux hommes politiques et à leurs "petites phrases". Cette année, le Premier ministre a reçu les honneurs pour sa réponse "Non, seulement les emmerdes" à la question d’un journaliste "Tout remonte-t-il à Matignon ? ". Comme le rapportent les médias, le jury du prix "Press Club, humour et politique" a fait ce choix parmi une quinzaine de petites phrases les plus drôle de l’année en politique. Edouard Philippe succède ainsi aux anciens chefs d’Etat François Hollande (2017) et Nicolas Sarkozy (2015). 

Pour ses nombreuses "hollanderies" comme : "Emmanuel Macron, j’aurais pu le battre, mais je n’ai pas voulu", François Hollande a reçu le prix des internautes. D’autres prix ont été également décernés, mardi. Le Prix du lapsus a été attribué à la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn. Lors des questions au gouvernement l’Assemblée, elle a commencé son intervention par "Monsieur le Président, mesdames et messieurs les retraités…". 

Le président du groupe LaREM à l’Assemblée Nationale, Gilles Le Gendre, a remporté le prix spécial pour les mesures sur le pouvoir d’achat : "Nous avons probablement été trop intelligents, trop subtils". Quant au prix de l’amour en politique, il a été attribué à Christophe Castaner, parlant d’Emmanuel Macron : "Tout en lui est fascinant, son parcours, son intelligence, sa vivacité et même sa puissance physique". Le prix du Jeu de "Miot" (en hommage à Jean Miot, le créateur de ces prix) a été décerné à Eric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes, qui avait interpellé Edouard Philippe sur la démission de Gérard Collomb : "Nous avons un ministre de l’Intérieur qui est déjà à l’extérieur".

Gilles Boyer, conseiller auprès du Premier ministre, a été par ailleurs le lauréat du tweet : "Pour exclure, il faut le quorum. Pour avoir le quorum, il faut arrêter d’exclure". Pour le Prix de l’encouragement, deux politiciens l’ont remporté ex æquo. Emmanuel Maurel, eurodéputé socialiste, pour sa phrase concernant le leader de son parti : "Pour savoir où est Olivier Faure, suivez les sifflets"et Benjamin Griveaux, après l’intrusion des Gilets jaunes dans son ministère : "On a eu un début d’année assez rock’n’roll ; moi j’ai eu une journée porte ouverte".