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Cette habitante d’Aix-en-Provence a demandé l’annulation de leur mariage après que son époux a demandé le divorce. Leur union est loin de ressembler à une histoire d’amour.
Pendant un mariage, les juges ne ratent aucun détail. Tout a commencé en 2005 lorsque Malika, résidente des quartiers Nord de Marseille, en Aix-en-Provence, a épousé un homme qu’elle a croisé sur son lieu de travail. L’époux travaillait dans le bâtiment tandis qu’elle exerçait en tant que comptable. Peu de temps après leur mariage, la femme avait remarqué des changements de comportement de la part de son mari. Ce dernier ne la regardait plus et est allé jusqu’à se montrer provocateur, agressif et violent.
Très vite, Malika avait compris que l’homme qu’elle avait épousé ne l’a pas fait parce qu’il l’aimait. Il s’est marié avec elle afin d’obtenir des papiers pour pouvoir rester en France. "J’ai compris que je vivais avec quelqu’un qui me mentait, qui me jouait la comédie. J’ai servi d’appât pour lui permettre d’obtenir un droit de séjour en France", a-t-elle confié dans les colonnes de La Provence ce lundi. Avec ce changement de comportement, la comptable a eu du mal à avaler sa pilule.
Le mari est allé plus loin en demandant le divorce. Une démarche qui a exaspérée Malika et qui l’a poussée à saisir la justice pour une annulation pure et simple du mariage. Aux yeux de son avocate Me Isabelle Terrin, il s’agit tout simplement d’"une escroquerie aux sentiments". Elle parle donc d’"un mariage gris" et non d’un mariage blanc, car l’un des époux a été abusé. En rendant sa décision, la cour d’appel d’Aix-en-Provence s’est basée sur les 88 photos du mariage envoyées par le mari. Les jugent ont alors relevé que l’homme "sourit à peine", "ne regardant pas son épouse, même sur les photos où le couple est seul".
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