Un homme victime d’une erreur d’identité s’est vu refuser un extrait de casier judiciaire. D’après les fichiers de la police chinoise, il était… décédé en 2006 !
L’histoire peu banale eut lieu à Canton, dans le sud de la Chine, raconte Le Figaro qui relaye une information d’un journal local. Victime d’une erreur judiciaire, M. Chen, âgé de 40 ans, s’est vu refuser un extrait de casier judiciaire alors qu’il voulait postuler à une offre d’emploi. En cause, sa mort par exécution après une condamnation à mort pour kidnapping remontant à une décennie.
"La police m’a alors déclaré que j’avais commis un crime d’enlèvement et que ma condamnation à mort avait déjà été exécutée. Et donc que, techniquement, j’étais déjà mort", a raconté l’infortuné quadragénaire. Il ne savait pas qu’il portait le même nom et s’était vu attribuer le même numéro de carte d’identité qu’un criminel exécuté en 2006.
M. Chen soutient n’avoir jamais rencontré jusqu’ici aucune difficulté et avoir mené une vie normale. Il avait même pu obtenir sans problème des permis pour se rendre à Hong Kong et Macao. La police l’a finalement appelé la semaine dernière pour clarifier la situation avant de lui accorder l’extrait de casier judiciaire.
De telles erreurs d’identité ne sont pas inédites en Chine en raison d’innombrables homonymes. Les numéros de carte d’identité sont donc essentiels pour accéder aux moindres services administratifs, et même pour acheter des billets de train. En 2009, le pays comptait 1,71 million de personnes dont les numéros de carte d’identité étaient les mêmes.
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