Un goéland a enlevé un chat dénommé Poppi au beau milieu de la nuit à Nice sur le balcon d’un appartement qui se trouve au sixième étage d’un immeuble. Beaucoup plus lourd que l’oiseau marin, le félin a dû tomber. Sa propriétaire l’a retrouvé indemne sous une voiture, garée à l’aplomb du balcon.
Les goélands commencent à faire des vagues. Leurs attaques aux animaux de compagnie, comme aux êtres humains, sont de plus en plus fréquentes en Europe. A Nice, c’était un chat norvégien dénommé Poppi que l’un de ces oiseaux marins a enlevé. L’incident qui s’apparente à une insolite a eu lieu dans la nuit de lundi à mardi.
Le cri plaintif d’un chat qui semble demander secours à sa propriétaire a réveillé Isabelle au beau milieu de la nuit. Cette niçoise habite au sixième étage d’un immeuble de la cité azuréenne. Le félin de couleur rousse qui se trouvait sur le balcon de l’immeuble décollait sous les ailes d’un oiseau de taille moyenne, au pelage poivre et sel, probablement un goéland. La surprise se mêle à la tristesse. La propriétaire de Poppi n’a d’autres choses à faire que signaler la disparition de son animal de compagnie au cas où d’autres personnes peuvent le retrouver.
"Quand je suis sortie de chez moi, j’ai eu comme une intuition, et je me suis lancée à sa recherche en bas de chez moi. Après une chute de six étages, c’est plutôt sa dépouille que je pensais trouver", raconte Isabelle. Or, Poppi est bel et bien vivant. Il se cachait sous une voiture garée à l’aplomb du balcon, roulé en boule, et indemne. « Je n’arrivais pas à y croire ! Il était complètement terrorisé. Quand je l’ai ramené à la maison, il s’est jeté sur sa gamelle ».
Le goéland n’a certainement pas pu emmener loin le chat qui pèse cinq fois plus lourd que lui. Poppi a dû en effet tomber tout près du balcon. Comment ? C’est le mystère. Mais ce n’est pourtant pas la fin de la surprise pour la propriétaire du félin. La fourrure de Poppi était parsemée d’aiguilles de résineux, qui ne se trouvent pourtant pas dans les environs.