La semaine du bac va bientôt commencer pour les candidats avec les habituels stress, joie et autres moments d’égarements. Histoire de détendre l’atmosphère, revenons sur cinq faits qui ont marqué l’histoire du baccalauréat.
L’année 2014, à marquer d’une pierre blanche
Au cours de cette session, ce candidat un peu trop inspiré de Prison Break a été surpris en train de tricher. L’histoire s’est passée à l’académie de Marseille. Le jeune homme s’est fait tatouer une partie de son cours de physique-chimie sur l’avant-bras. Il s’est fait repérer par le surveillant et a écopé d’une interdiction d’examen de cinq ans.
20/20 pour tous les candidats
Cet épisode s’est déroulé en 1982 quand onze professeurs en colère ont décidé de donner la note maximale à tous leurs élèves. Cela s’est passé en Haute-Normandie, il escomptait par ce geste dénoncer les excès du jury de l’année précédente. Ce dernier ayant attribué des mauvaises notes aux candidats, la moitié des copies ne dépassait pas 6/20. Malheureusement, ce coup de tête n’a pas trouvé d’adhérent et les copies ont été revues par d’autres correcteurs. Quant aux élèves, ils ont attendu leur note plus longtemps que leur camarade.
Voler les sujets
Durant la session 2009, trois élèves de terminale du lycée Romain-Rolland à Argenteuil dans le Val d’Oise ont décidé de voler les sujets. Au cours d’une expédition nocturne, ils s’engagent dans le bureau de la proviseure qu’ils croient détenir les sujets. Manque de bol, non seulement l’objet de leur recherche ne s’y trouvait pas mais en même temps, ils se font repérer par la gardienne de l’établissement. Un passage en garde à vue les a calmés.
La tricherie des profs
Elèves comme professeurs attendent impatiemment la sortie des notes car celle-ci est garante de la bonne pédagogie de l’école. Cette attente peut d’ailleurs virer à l’obsession comme en 2002. En effet, les autorités sont intriguées par la hausse spectaculaire des résultats de la filière S d’un lycée parisien. Le taux de réussite est passé de 20% en 2000, à 57% en 2001 et à 75% en 2002. Une enquête a permis de découvrir que la direction du lycée avait ouvert les copies "pour voir s’il n’y avait pas d’erreur" alors que c’était strictement interdit.
Usurpation d’identité
Karim, un lycéen au Sacré Coeur de Rouen a envoyé à sa place son ami Jamel pour l’épreuve de mathématiques de 2012. Celui-ci est diplômé d’un master en mathématiques. Malheureusement, la supercherie a été découverte par le surveillant qui a remarqué que la carte d’identité ne correspondait pas au candidat. L’Usurpateur volontaire s’est immédiatement enfermé dans les toilettes après qu’on l’ait découvert. Ce sont les autorités qui l’y ont d’ailleurs délogé. Les deux compères ont été condamnés à 105 heures de travaux d’intérêt général dont trois mois de prison avec sursis pour Karim.