S’il n’obtient pas gain de cause devant le tribunal d’instance, il sera même forcé de quitter son emploi.
20 Minutes rapporte qu’à cause d’une banale faute d’orthographe sur sa carte d’identité, la vie de Jean-Michel Gomez est sur le point de virer au cauchemar.
Ce sapeur-pompier de Wattrelos a indiqué qu’en août, une faute d’orthographe s’est glissée dans le lieu de naissance mentionné sur sa nouvelle carte d’identité. Lorsqu’il a fait la réclamation, l’administration lui a répondu qu’avant toute démarche, il doit demander une reconnaissance de nationalité française. Pourtant l’intéressé est né en 1958 à Laferrière, en Algérie, département français ; ainsi, il a déjà la nationalité française lorsqu’il arrive à Halluin (Nord), avec sa famille, en 1962.
Le malheur est qu’il a perdu sa carte d’identité en mai 2014. De ce fait, en l’absence de nouveau document attestant sa nationalité, ce sapeur-pompier de 56 ans (dont 35 ans de services) se voit dans l’impossibilité de faire valoir ses droits à la retraite.
Par-dessus-tout, s’il ne porte pas l’affaire devant le tribunal d’instance, il sera même forcé de quitter son emploi, puisque la fonction publique territoriale est réservée, rappelle La Voix du Nord, aux ressortissants de l’Union Européenne.
Le site La Vie publique dit que "La nationalité est le lien juridique et politique existant entre une personne physique et un Etat déterminé.
Historiquement, l’attribution de la nationalité française repose sur deux grands principes : [1] le droit du sang, en vertu duquel la nationalité française est attribuée à une personne déterminée qui la transmet par le sang à ses descendants ; [2] le droit du sol, principe selon lequel la naissance sur le sol français permet l’acquisition de la nationalité française selon certaines conditions. Par ailleurs, la nationalité française peut s’acquérir par mariage, par naturalisation."