En Chine, des instituteurs à la maternelle ont des assistants (très) originaux.
L’assistant d’enseignement autonome Keeko fait environ 60 cm, et ce sont déjà 600 écoles maternelles en Chine qui l’utilisent. L’engin sert surtout à raconter des histoires aux enfants, et leur propose des exercices de logique. Le robot, qui n’a pas de bras, se déplace sur des roues. La machine se repère grâce à des caméras intégrées qui peuvent également enregistrer des vidéos.
"L’éducation d’aujourd’hui n’est plus à sens unique, avec un professeur qui enseigne et des élèves qui apprennent", affirme à la presse française Candy Xiong, formatrice de Keeko dans les écoles. "Avec sa tête et son corps tout rond, ce robot est vraiment mignon. Quand les enfants le voient, ils l’adoptent pratiquement immédiatement", poursuit cette ex-institutrice.
D’après la Fédération internationale de robotique, la Chine est le pays qui utilise le plus de robots industriels au monde, à savoir 340 000 dans les usines.
En Chine, le marché des robots, en passant des équipements médicaux aux aspirateurs automatiques, représentait 910 millions d’euros en 2017, et devrait être plus du double d’ici 2022, d’après le cabinet ResearchInChina.
D’ailleurs, Pékin vient de recevoir une conférence internationale de robotique. Des robots chirurgiens, d’autres qui peuvent faire du badminton ou encore faire de la batterie, ont notamment été présentés.
Les robots Keeko font 10 000 yuans, soit 1 280 euros qui équivaut au salaire mensuel d’un enseignant de maternelle. Xie Yi, directrice d’une école maternelle où sont testées ces machines, pense qu’il faut quand même du temps avant que ces robots ne remplacent les humains en tant que professeur. C’est avec humour qu’elle ajoute : "ce qui me plaît le plus chez ces robots ? Ils sont plus stables émotionnellement que des humains".
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