Des cafards qui envahissent son appartement : c’est le calvaire de Marie Judith au Chaudron. La locataire victime d’une infestation de petits cancrelats. Malgré une intervention pour traiter les lieux, les insectes font de la résistance. Son appartement n’est plus vivable écrit le quotidien ce matin. Le relogement temporaire proposé par le bailleur ne lui convient pas.
Cela fait des mois que l’appartement de Marie-Judith est infesté par les cafards. La mère de famille considère que son bailleur - la Sodiac - n’agit pas assez vite malgré le déplacement d’un agent.
"Je pense qu’ils se fichent de la vie de mes enfants."
Face à ce phénomène, le bailleur a lancé un traitement de désinsectisation.
Après deux tentatives, les cafards sont toujours là.
"C’est difficile, comment vivre comme ça ?". Selon elle, cette situation n’est pas due à un manque d’hygiène. "Je n’ai pas emmené les cafards ici"
Logée à l’hôtel pendant le traitement, la mère de 5 enfants a refusé une proposition de logement de secours la semaine dernière. Trop loin, elle tient à rester au Chaudron pour ne pas perturber la scolarité de ses enfants.
Dans la même résidence pourtant, un appartement s’est libéré mais il ne lui a pas été un proposé.
"Ils auraient pû me mettre dedans le temps que mon logement soit refait en entier. Là, ils ne veulent pas me rembourser tous mes meubles. Juste mon canapé ils acceptent pour mettre un canapé neuf. Comment remettre un canapé neuf dans un logement infecté de cafard".
Ce jeudi matin, la Sodiac était attendue sur les lieux pour observer l’avancée du traitement et apporter une solution.
Marie-Judith a finalement été reçue dans l’après-midi. Selon la Sodiac, impossible de traiter efficacement le logement, la locataire ayant parfois refusé l’accès à ses prestataires.
"Nous avons reçu une alerte de notre locataire le 31 janvier dernier. Nous avions convenu avec elle, d’effectuer l’intervention de désinsectisation le mercredi 7 février. L’intervention a bien eu lieu le 7 février, suivi de 2 visites le 8 et le 9 février. Depuis le 14 février, nous n’avons pu intervenir dans le logement, la locataire ayant refusé les interventions. La locataire ayant repris contact avec nous depuis le 19 février , nous avons pu programmer une reprise des interventions pour le 22 février, avec son accord. Ce jour, la locataire a refusé l’intervention de l’entreprise. Mme TINCOR souhaitant un relogement ou la remise en état total de son logement. Nous pourrons poursuivre nos interventions dès que nous aurons l’autorisation d’accès à son logement, le suivi étant nécessaire pour assurer une prestation complète", déclare la SODIAC.
En attendant l’avancé du dossier, cette habitante de la Résidence Claude Monet dormira dans sa voiture pour une quatrième nuit consécutive.