Matière noble, le cachemire fait le bonheur des fashionistas chics et élégantes. De plus en plus accessible, il s’intègre aussi dans le vestiaire des tout-petits.
Dès sa naissance, on aimerait tous accueillir bébé dans un monde plus doux. Il n’est pas encore là, que l’on veut déjà ce qu’il y a de mieux pour lui. C’est ainsi que les jeunes créateurs, mais aussi les marques enfants et les grands distributeurs ont réinventé le cachemire et proposent pyjamas, couvertures, bonnets et petits chaussons en poil de chèvres indiennes. Le cachemire se démocratise alors et prend un coup de jeune. Il n’est plus réservé aux collections adultes des marques de luxe.
Plus cher que la laine et le coton, le cachemire reste néanmoins un bon investissement (tant sur le plan qualitatif qu’émotionnel). C’est la belle pièce que l’on transmettra plus tard à la petite sœur ou au petit frère. Plus doux et plus léger que la laine, il tiendra bien au chaud vos petits bouts lors des journées où la température sera au plus bas.
En plus de sa douceur, le cachemire est thermorégulateur, c’est-à-dire qu’il a la propriété de se mettre à la température du corps comme une seconde peau. Les bébés et les enfants vont trouver un peu de douceur dans ces vêtements en cachemire. Beaucoup de marque pour la petite enfance proposent des collections en cachemire qui sont raffinées et tendances. On retrouve également aujourd’hui, les grandes enseignes qui se mettent à produire des vêtements avec du cachemire pour le bonheur des enfants et des mamans qui peuvent faire plaisir à leur petit.
Matière douce, élégante et agréable à porter certes mais chère. En effet, le coût des vêtements en cachemire s’explique par la rareté de cette matière et peut donc freiner les mamans qui achètent des vêtements pour leur petit. De plus un vêtement en cachemire est plus délicat et parfois plus fragile que les autres, notamment pour l’entretien. Il est clairement conseillé de le laver à la main dans l’eau froide.
Bon à savoir
L’histoire débute sur les hauts plateaux de la Mongolie et de la région du Cachemire en Asie. C’est là que vivent les chèvres « capra hisca » avec leur grosse laine qu’elles produisent pour se protéger de l’hiver froid et rigoureux (entre -30°C et -40°C). A l’arrivée du printemps, les Mongols tondent à la cisaille ou enlèvent à la brosse cette laine grise et foncée. Elle est ensuite blanchie dans de la farine de riz, puis teinte dans différentes couleurs avant d’être tissée, lavée puis finalement assemblée par des coutures imperceptibles.