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La commission d’enquête sur le mouvement #MeToo dans le monde de la culture a présenté son rapport mercredi 9 avril. La députée Sandrine Rousseau a appelé le Festival de Cannes à devenir "un lieu de renversement des mentalités".
Lors de l’annonce officielle de la sélection des films pour l’édition 2025 du Festival de Cannes, la présidente Iris Knobloch a pris la parole sur un autre sujet. Elle a déclaré que le festival a pris connaissance "avec sérieux et détermination" des recommandations formulées par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale.
Ce rapport #MeToo, publié mercredi 9 avril, porte sur les violences sexuelles dans le secteur culturel, et notamment dans le monde du cinéma. La présidente du festival a affirmé que ces sujets étaient pris en compte avec l’attention qu’ils méritent. Elle a fait cette déclaration, jeudi 10 avril, en marge de la présentation des films en compétition.
La députée écologiste et présidente de la commission d’enquête Sandrine Rousseau a directement interpellé le Festival de Cannes. Elle a demandé que cet événement culturel devienne un symbole de changement face aux violences sexistes et sexuelles. Selon elle, en tant que lieu d’influence, Cannes a un rôle essentiel à jouer dans l’évolution des mentalités.
"Vous avez la responsabilité de dire : ’nous vous entendons, nous vous croyons, nous vous accompagnerons’", a-t-elle martelé. Pour cette élue, le monde du cinéma doit cesser d’être structuré par des logiques de silence et d’impunité.
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