Jacques Witt/SIPA
Aurore Bergé, ministre des Solidarités et des Familles, a déclaré dans une interview à La Tribune Dimanche, ce 10 décembre, la mise en œuvre de travaux d’intérêt général destinés aux parents en situation de défaillance.
La ministre a dévoilé la mise sur les rails de "travaux d’intérêt général pour les parents défaillants". Aurore Bergé veut également instaurer "le paiement d’une contribution financière pour les parents d’enfants coupables de dégradations auprès d’une association de victimes et une amende pour les parents ne se présentant pas aux audiences qui concernent leurs enfants", rapportent d’autres médias nationaux comme France Info.
La ministre des Solidarités et des Familles a par ailleurs informé de la mise en place, à partir de lundi, d’une commission scientifique. Cette commission, co-présidée par Serge Hefez, pédopsychiatre, et Hélène Roques, auteure de ’Sauvons nos enfants’, regroupera des démographes, des magistrats, des pédopsychiatres et des philosophes. Son objectif, selon la ministre, sera de "relever les défis liés à la parentalité".
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Selon l’hebdomadaire, les axes principaux de réflexion devraient se concentrer sur les moyens d’apporter un soutien aux parents dépassés, de résoudre les conflits familiaux, et la prise en charge de la violence et des dépendances chez les jeunes.
Aurore Bergé a exprimé la conviction que personne ne peut se priver de parent, ni agir sans eux, ni aller à l’encontre d’eux. Elle débute lundi "un tour de France de la parentalité", avec une première étape près d’Angers. Elle a affirmé qu’il est clairement nécessaire de restaurer l’autorité, précisant que "ce n’est ni démodé ni réactionnaire" de le souligner.
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