A l’issu du premier tour, les chiffres des sondages pour les départementales ont eu des écarts par rapport aux scores réels des différents formations politiques. Les sondages ont en effet quelques principes bons à connaître (Le Figaro).
1.Un sondage n’est valide que dans une période de temps limité. Une semaine à l’avance ou à la rigueur un mois plutôt. Une étude qui annonce le score des présidentielles de 2017 effectuée en mars 2015 n’est donc pas valable.
2.La marge d’erreur est omniprésente. En général, l’échantillon d’individu interrogé est de 1.000 personnes (ou 800, quelques fois 1.200). La marge d’erreur oscille entre plus ou moins 3 points du résultat affiché. Par exemple, pour un résultat de sondage sur le score du FN qui annonce 28% sur un échantillon de 1.000 individus, ça veut dire que pour n’importe quelle localité, ça peut varier entre 25 et 31%.
3.Un sondage n’est pas une prédiction certaine. Beaucoup d’électeurs décident de changer à la dernière minute son choix dans l’isoloir.
4.Suivre plutôt la tendance et non le score donnée par un sondage. L’essentiel est l’évolution du score d’une étude à une autre. Si au fil des mois une formation politique voit son score augmenté tandis qu’une autre adopte la dynamique contraire, on a une certaine idée de ce qui aura lieu le jour du scrutin.
5.Accordez plutôt de l’intention aux sous-catégories des enquêtés. Les intentions de votes par tranche d’âge, par revenu et par profil professionnel renseignent plus que le reste. Lors du vote du 22 mars par exemple, ceux qui se sont abstenus sont les jeunes, les indigents et les ouvriers. Une source qui prédit les résultats d’un vote en partant des sous-catégories est un bon commentateurs de sondage.