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L’asexualité est une orientation sexuelle qui suscite encore de nombreuses interrogations. Bien que de plus en plus de personnes s’identifient comme asexuelles, cette identité reste peu médiatisée.
Voici cinq points clés pour mieux comprendre ce phénomène encore mystérieux.
1. L’asexualité : Absence de désir sexuel
L’asexualité se définit par l’absence de désir sexuel envers les autres. Contrairement à une baisse temporaire de libido, l’asexualité se caractérise par l’absence persistante de désir sexuel. Cependant, cela ne signifie pas que les personnes asexuelles ne peuvent pas ressentir d’amour ou d’affection.
2. Une orientation complexe et nuancée
L’asexualité n’est pas une catégorie figée. Certaines personnes asexuelles ou appelées Ace peuvent éprouver un désir romantique sans l’aspect sexuel. D’autres ont des relations sexuelles, mais uniquement dans un contexte émotionnel ou pour satisfaire leur partenaire.
3. L’asexualité n’est pas un trouble médical
Il est important de comprendre que l’asexualité n’est ni une maladie, ni un trouble. Ce n’est pas un déficit à traiter. C’est simplement une orientation sexuelle parmi d’autres qui fait partie de la diversité des sexualités humaines. Une étude menée par l’organisation Avow en 2023 souligne que l’asexualité n’est pas pathologique, mais fait partie des diverses orientations sexuelles présentes dans la société.
4. Des relations amoureuses sans sexe
Les personnes asexuelles peuvent tout à fait avoir des relations amoureuses épanouissantes, basées sur la complicité, l’affection et l’intimité, sans pour autant que le sexe en fasse partie intégrante. Les relations asexuelles sont diversifiées et peuvent être tout aussi satisfaisantes que celles fondées sur l’attirance sexuelle.
5. Une reconnaissance en croissance
La visibilité de l’asexualité a considérablement augmenté ces dernières années. Les communautés asexuelles se sont développées, avec des ressources éducatives pour mieux comprendre cette orientation. La reconnaissance de l’asexualité dans les discussions sur la diversité des sexualités continue de croître, bien qu’il reste des stéréotypes à déconstruire.