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La libido des femmes en France serait-elle en berne ? D’après une étude menée sur 8.000 femmes en Europe et en Amérique du Nord, les Françaises sont les plus éloignées de l’orgasme.
Peu d’orgasmes et beaucoup de simulation
Une large enquête d’opinion publiée par l’IFOP et menée sur 8.000 femmes dans huit pays européens et nord-américains a permis de déterminer le classement des femmes qui atteignent le moins l’orgasme. Surprise des surprises, les Françaises sont en première place. 49 % des citoyennes de l’hexagone ont du mal à atteindre l’orgasme, contre 42 % par exemple pour les Allemandes, et même 28 % seulement pour les Néerlandaises. À la question si elles ont eu souvent un orgasme avec un partenaire ? 52 % des Françaises ont répondu oui, contre 67 % pour les Espagnoles et même 69 % pour les Néerlandaises et les Italiennes.
Il n’est donc pas étonnant d’apprendre que les femmes en France sont de grandes simulatrices. Elles sont d’ailleurs 31 % à affirmer simuler "assez régulièrement". Ce taux est d’ailleurs le plus élevé dans tous les pays étudiés. En effet, la simulation est à 5 % pour les Britanniques, 24 % pour les Allemandes et de 18 % chez les Néerlandaises.
Les facteurs qui expliquent ce mal
D’après l’institut de sondage IFOP, deux facteurs expliqueraient cette difficulté à atteindre l’orgasme. La première correspondrait au rythme de vie des femmes françaises. Elles consomment des médicaments, sont professionnellement actives et plus souvent célibataires. D’après l’IFOP ce rythme entraîne de la fatigue, du stress, une situation sentimentale instable et par voie de conséquence, une baisse de la libido.
Le second facteur serait les pratiques sexuelles au lit pour les femmes. Une étude révèle en effet que les positions les plus pratiquées en France sont celles qui sont les moins favorables à l’orgasme. Dans le territoire du drapeau tricolore, 82 % des Françaises favorisent la pénétration vaginale, contre 4 % en Allemagne et en Espagne, 70 % au Royaume-Uni. À l’inverse, les pratiques qui poussent à l’orgasme, tel la masturbation ou la stimulation clitoridienne sont moins réalisées au lit.
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