Vincent (Manu Payet) et Arnaud (Jonathan Cohen)ont beau avoir fait la plus grande école de commerce française, ils s’ennuient ferme dans leur travail.
L’un, Vincent, travaille avec acharnement pour une multinationale sans aucune reconnaissance. L’autre, Arnaud, stagne dans la société du père de sa femme, Audrey (Alix Poisson). A l’occasion de l’enterrement de vie de garçon d’un de leurs amis, qui est un vrai échec, ils font la rencontre d’une strip-teaseuse (Alice Belaïdi) qui leur parle de Budapest. Vincent a alors une idée qui va changer leur vie : créer une entreprise qui organise des enterrements de vie de garçon dans cette ville de débauche, où les boîtes de nuit pullulent, l’alcool coule à flots et la démesure est au rendez-vous.
Après avoir abandonné leur emploi, et emprunté beaucoup d’argent, Vincent et Arnaud se lancent. Avec l’aide de Georgio, un expatrié qui leur a fait découvrir les ’trésors cachés’ de Budapest, ils créent l’agence de voyage ’Crazy Trips’.
Après des débuts hésitants, ’Crazy Trips’ envoie de plus en plus de clients à Budapest, pour y faire la fête arrosée à la palinka, danser enchaînés à des stripteaseuses, mais aussi profiter de certaines activités offertes par ce pays d’ex-URSS comme conduire des tanks et tirer à la kalachnikov sur des cibles. Mais cette aventure entrepreneuriale va bouleverser l’existence de Vincent et Arnaud. Car cette nouvelle vie entre Paris et Budapest mettra à l’épreuve à la fois leur amitié fraternelle, mais aussi leur couple. Et ils vont se confronter aux risques du métier…
C’est la première comédie du réalisateur Xavier Gens (’Hitman’, ’Frontière(s)’, ’La Horde’, etc …). Dans des propos rapportés par Allocine, le cinéaste avoue qu’il a été fan très tôt de cinéma d’horreur, mais a aussi grandi aussi dans les années 80, avec les comédies de Gérard Oury et Édouard Molinaro qui passaient en boucle à la télé. "Veber aussi. Des réalisateurs qui osaient le burlesque, avec un sens très fort du gag visuel", avoue-t-il. Ce dernier dit adoraer Louis de Funès, et en particulier sa capacité à improviser.
Pour ’Budapest’, "je me suis plutôt servi de certaines choses que j’avais vu chez les frères Coen, Todd Philips ou encore Adam McKay", avoue le réalisateur.
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La folle bande-annonce :