Un arbre hors norme a fait son apparition devant l’hôtel Mondrian à Cannes le 6 mai dernier. Haut de vingt mètres, ce palmier naturel a été orné de 10 000 feuilles d’or 24 carats, appliquées une à une. Ce projet rend hommage au célèbre trophée cinématographique créé en 1955, soit il y a 70 ans. Il symbolise aussi l’importance du Festival de Cannes dans l’univers du 7e art. La Palme d’or, bien plus qu’un simple prix, représente un sommet artistique convoité par les plus grands cinéastes du monde entier, rappelle Le Figaro.
Jean-Christophe Rousseau, à l’origine de cette création, n’en est pas à son premier coup d’éclat. Installé aux Émirats arabes unis, il s’est déjà illustré en recouvrant d’or des objets du quotidien : croissants, bouteilles de champagne, balles de golf. « Ce palmier est le plus beau et à la fois le plus cher de la Croisette. On peut dire qu’il vaut 100.000 euros », a-t-il confié. Trois artisans ont travaillé sans relâche pendant trois jours, perchés sur une nacelle, pour transformer cet arbre en totem clinquant. L’agence chargée de sa communication parle d’une « première mondiale » dans le paysage cannois.
Malgré son apparence luxueuse, l’œuvre se veut respectueuse de l’environnement. Les feuilles d’or permettent à l’arbre de respirer librement. L’or, inaltérable et inoxydable, résistera aux caprices du temps sans modifier la santé du palmier. L’installation restera visible pendant six mois, le long de la Croisette. Entre sculpture publique, vitrine artistique et outil promotionnel, ce palmier doré reflète l’image du Festival de Cannes : grandiose, brillant et inoubliable.
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