Pendant une séance de sport, les seins sont souvent malmenés. Comment les protéger ?
Plus les femmes pratiquent du sport, plus leur risque de développer un cancer du sein diminue. De ce point de vue, les sportives détiennent un avantage certain par rapport aux sédentaires.
En revanche, lors de l’activité physique, les seins sont souvent exposés à des traumatismes. Par exemple, les sports collectifs s’accompagnent d’un risque de chute ou de choc, sans parler des sports pratiqués trop intensivement. De tels traumatismes peuvent donner lieu à des hématomes de taille variable. Ils sont généralement résorbables en quelques semaines.
Pour prévenir les traumatismes, la solution la plus évidente est le port d’un
soutien-gorge adapté qui évite les douleurs (fréquentes en cas de forte poitrine) et les chocs. Le sein est en effet un organe fragile soutenu presque uniquement par la peau. Lorsque l’on porte un soutien-gorge classique pendant la pratique d’un sport, il perd 50% de ses capacités de maintien. Aussi, pour une exécution parfaite des mouvements, il faut opter pour un modèle qui assure un maintien parfait de la poitrine.
En premier lieu, choisissez la bonne matière. Il faut préférer des modèles à base d’élasthanne pour une extensibilité confortable, mélangé à des matières évacuant la transpiration. La matière doit procurer douceur et permettre de contrôler l’humidité pour une hygiène parfaite. Certaines matières possèdent même des vertus antibactériennes qui évacuent les mauvaises odeurs.
Ensuite, privilégiez les modèles à larges bretelles, non élastiques, solides et donc sans dentelles, et surtout sans couture au niveau des mamelons. Très important également : choisissez la bonne taille, il doit maintenir sans comprimer. Les modèles brassières conçus spécialement pour les sportives sont souvent les plus recommandés. Une fois que vous aurez choisi le modèle adapté à votre morphologie, vous pouvez pratiquer tous les sports qui vous font envie.
Attention
Les hématomes sont susceptibles de laisser des calcifications. Or, celles-ci posent ultérieurement des difficultés lors du diagnostic de cancer du sein par mammographie. En effet, si les traumatismes ne peuvent pas être à l’origine d’une tumeur, ils sont susceptibles de brouiller les images de radiographie et d’interférer avec le dépistage mammographique d’une tumeur du sein.