Pour les chrétiens, la célébration de Pâques commence d’ores et déjà avec la semaine sainte. L’occasion pour nous de vous rappeler les traditions les plus populaires qui tournent autour de cette fête.
Pâques est connue comme une fête religieuse, la plus importante de la religion catholique, puisqu’elle commémore la résurrection du Christ. Pâques correspond aussi à l’arrivée du printemps (en métropole), saison reliée par beaucoup de cultures au renouveau, à la fécondité et aux réjouissances. Aujourd’hui, à l’image de Noël, Pâques est devenue une grande célébration populaire, synonyme de vacances et de réjouissances. Pour les plus jeunes, c’est le moment tant attendu des œufs en chocolat et de la chasse aux œufs. Mais d’où viennent ces traditions ?
Les œufs
L’origine des œufs de Pâques date de l’instauration du carême. L’Église interdisait la consommation d’œufs pendant cette période de quarante jours. Il s’agissait donc à l’issue du jeûne de consommer les œufs qui s’étaient accumulés pendant le carême, en les mangeant normalement pour les plus récents et en les cuisant puis en les décorant pour les plus vieux. Dans de nombreuses civilisations, l’œuf est également un symbole de naissance et de renouveau. Par extension, poules et poussins sont devenus des symboles de Pâques également. La tradition d’offrir des œufs remontent à très loin, vers l’Antiquité. En Europe, on offrait de vrais œufs peints et décorés.
Les cloches
Dans la tradition chrétienne, les cloches des églises doivent rester muettes pendant trois jours, à partir du vendredi de Pâques, en signe de deuil. Dans la tradition populaire, on explique aux enfants que si les cloches sont muettes, c’est qu’elles sont parties à Rome. Un voyage dont elles reviennent heureusement chargées de cadeaux : des chocolats en forme d’œufs, qu’elles sèment dans les jardins. D’où la fameuse tradition de la chasse aux œufs.
Le lapin
Le lapin symbolisait autrefois la fécondité et le renouveau. C’est surtout un personnage imaginaire qui, selon la tradition, distribue, la veille du matin de Pâques, des œufs colorés et des œufs en chocolat. Cela viendrait d’une légende allemande dans laquelle une femme pauvre, ne pouvant offrir de chocolat à ses enfants, décora des œufs qu’elle cacha dans le jardin. Les enfants, apercevant un lapin, crurent que celui-ci avait pondu des œufs. Depuis, les enfants fabriquaient un nid qu’ils mettaient dans le jardin en espérant que le lapin le remplirait d’œufs durant la nuit.
L’agneau
Le repas traditionnel de Pâques fait toujours la part belle à l’agneau, que l’on mange généralement sous la forme d’un superbe gigot accompagné de haricots blancs. Le gigot d’agneau peut se cuisiner de diverses manières : en croûte de sel, rôti dans un jus de thym ou de romarin... Ce n’est pas un hasard si l’agneau est la viande par excellence du menu de Pâques, car l’agneau, par son innocence et son obéissance, rappelle le sacrifice du Christ. Par ailleurs, c’est à cette saison que l’agneau est disponible et savoureux.