Nourriture trop grasse et trop sucrée, les fast-foods sont souvent décriés par les nutritionnistes. Qu’en est-il réellement ?
Le fast-food se définit de façon générale comme étant une nourriture qui peut être préparée et servie rapidement, et qui est souvent qualifiée de pauvre en matière de qualité nutritionnelle. Il existe de nombreuses firmes « fast-food » qui préparent des hamburgers mais aussi des plats chinois ou encore des fish and chips à l’anglaise. Cependant, ces nourritures appréciées surtout par les plus jeunes, présentent plusieurs inconvénients. En quoi le fast-food peut-il donc être qualifié de néfaste ?
Un hamburger, des frites et une boisson gazeuse, voilà un menu type très apprécié. Mais attention, ce repas n’est pas sain. Il est très riche en gras, en sucre, en sel et en protéines, on peut même trouver des produits chimiques (dans le but de valoriser le goût) comme les OGM. Mais il manque surtout de fibres végétales, de vitamines, d’oligoéléments et de minéraux.
Déséquilibré, ce type de repas sera difficile à digérer et provoquera à court terme de la fatigue. A long terme, la consommation régulière du fast-food entraîne une hypertension artérielle, des maladies cardiaques, du diabète, des cancers et surtout du surpoids. Aux Etats-Unis, pays très friand de ce type d’alimentation, une personne sur quatre est ainsi obèse. Le phénomène est particulièrement inquiétant chez les enfants, cible privilégiée de ces restaurants.
Mais il a été également prouvé que manger du fast-food plus de trois fois par semaine entraînerait chez les enfants et ados un risque élevé de développer un asthme sévère, des rhinites allergiques et de l’eczéma. C’est le résultat d’une étude réalisée par l’Université d’Auckland en Nouvelle-Zélande. Cette enquête qui a débuté depuis l’année 1991 implique une centaine de pays. Les résultats se fondent sur 319 000 adolescents de 13 à 14 ans, et 181 000 enfants de 6 à 7 ans. Ces derniers ainsi que leurs parents ont été interrogés sur leur régime alimentaire et sur la gravité des symptômes respiratoires observés au cours des années qui ont suivies le début de l’étude.
Les chercheurs ont donc découvert que le fast-food est le seul type de nourriture associé à une aggravation des symptômes d’asthme et d’allergie, quel que soit le pays, le niveau social ou le sexe. Plus précisément, trois repas ou plus de type hamburger par semaine augmenteraient ainsi le risque d’avoir un asthme sévère de 39% chez les adolescents et de 27% chez les enfants.
L’idéal est donc de suivre la règle des 5 fruits et légumes par jour. La consommation de fruits et de légumes a un effet protecteur avec une réduction de la gravité des symptômes. Ces nourritures pallieront ainsi une consommation modérée de fast-food : une fois par semaine. Au final, veillez à une alimentation équilibrée et variez vos nourritures le plus possible.
