De nos jours, les jeux vidéo envahissent l’univers familial. Un adolescent sur quatre ressentirait une dépendance. Quand s’inquiéter et quels sont les effets négatifs ?
L’addiction est une dépendance à un produit ou à un comportement malgré les effets négatifs engendrés sur la santé et la vie sociale. Les addictions sont de plus en plus nombreuses et peuvent être de toutes sortes : tabac, alcool, drogue, sexe… Les jeux vidéo sont venus depuis peu s’ajouter à ce sombre tableau. En effet, à notre époque, les jeunes possèdent pratiquement tous des consoles ou ont un accès à des jeux sur ordinateur via Internet. Le temps qu’ils y passent dessus ne cesse d’augmenter (au moins 3 heures par jour) et provoquent parfois une dépendance.
Qui n’a pas entendu parler de joueurs qui passaient des nuits blanches pour refaire toute la Coupe du monde de football ou à essayer d’atteindre le dernier niveau d’un jeu d’aventure ? Face à ces situations, il est normal que les parents s’inquiètent. Les dangers existent bel et bien. Certaines études confirment même que les joueurs deviendraient réellement dépendant, allant jusqu’à négliger leurs études, incapables de s’arrêter. Selon les chercheurs, un joueur sur quatre y passe plus d’une heure par jour. Pour certains, cela atteint pratiquement la semaine des 35 heures de jeu, entraînant une rupture totale avec le réel.
Les effets néfastes des jeux vidéo
Les conséquences négatives de la pratique immodérée des jeux vidéo sont ainsi de plusieurs ordres. Tout d’abord, psychologique : l’enfant devient dépressif et anxieux car il s’isole de plus en plus. Les conséquences sociales sont également troublantes : conflits avec l’entourage, abandon des autres activités de loisirs, absentéisme répété suivi d’un échec scolaire. Par ailleurs, le manque de sommeil, le manque d’appétit, la fatigue, les maux de tête, le mal de dos et la fatigue visuelle viennent anéantir petit à petit l’ado.
Comment gérer ?
Pour éviter les débordements, fixez des limites pour que cela ne devienne pas pour vos ados une activité exclusive. Déterminez ainsi des horaires précis : le week-end ou pendant les vacances par exemple. Bien évidemment, il ne s’agit pas d’interdire mais de limiter le temps de jeu afin qu’ils ne tombent pas dans l’excès. Essayez également de passer du temps ensemble en faisant une partie de jeux de société. Par ailleurs, il est conseillé de ne pas installer des consoles dans les chambres d’enfants. Vous éviterez ainsi bien des disputes sur le fait qu’ils jouent à longueur de journée. Et surtout instaurez le dialogue au sein de votre foyer. Seule une bonne communication peut venir à bout d’un trouble familial quelconque.
Si dans les pires des cas, votre ado est devenu entièrement accro, n’hésitez pas à en parler à un spécialiste.