Le trouble du spectre de l’autisme (TSA) touche près de 700 000 personnes en France. Pourtant, le diagnostic reste souvent tardif. Identifier les premiers signes et s’orienter rapidement vers des professionnels compétents est essentiel pour garantir une prise en charge adaptée.
Découvrez les étapes clés du diagnostic et les interlocuteurs spécialisés à consulter.
Les troubles du spectre de l’autisme apparaissent généralement avant l’âge de trois ans. Certains signaux doivent alerter comme l’absence de babillage à un an, de mots à partir de 18 mois, un comportement répétitif ou encore le manque d’intérêt envers les autres enfants. Toutefois, chaque cas est unique, et les symptômes peuvent varier en intensité et en nature. Si ces signes sont observés, il est recommandé de consulter un médecin généraliste ou un pédiatre pour un premier avis.
Le diagnostic de l’autisme peut être établi par un pédiatre ou un médecin généraliste après avoir procédé à des bilans spécifiques notamment psychologiques et orthophoniques. Les Centres de Ressources Autisme (CRA) régionaux ou certaines associations peuvent aussi guider les familles vers des professionnels compétents. Ces experts respectent les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) et utilisent des outils diagnostiques reconnus, comme la CIM-10.
Le processus comprend plusieurs étapes :
D’abord des entretiens préliminaires pour évaluer les symptômes.
Ensuite des tests spécifiques, adaptés à l’âge pour évaluer le langage, les interactions sociales et la sensorialité.
Enfin l’entretien de restitution, où les résultats sont expliqués aux parents.
Un bilan positif permet de reconnaître le TSA comme un handicap et d’accéder à une prise en charge individualisée, incluant l’orthophonie et la psychomotricité. Il peut aussi être négatif ou mettre en évidence un autre handicap ou maladie.