Les chiffres liés au tabagisme, aussi alarmants soient-ils, n’influencent que très peu les fumeurs à s’affranchir des cigarettes. Peut-être avec une toute autre approche, prendre cette décision serait plus facile et plus justifiée.
Découvrez comment les méfaits liés au tabac s’estompent peu à peu. Armé d’une bonne dose de volonté et d’optimisme, vous éviterez plus facilement les risques de rechute.
Ce qui change,
Dès les 20 minutes qui suivent :
- La tension artérielle reprend une valeur normale, de même que les pouls
- La température de la peau et des membres remonte pour se stabiliser à la normale.
Après 8 heures :
- Diminution jusqu’à 50% de la quantité de nicotine et de monoxyde de carbone présente dans le sang.
- Les cellules sont mieux fournies en oxygène. Du coup, le teint devient plus clair
- L’haleine commence à ne plus dégager l’odeur de la cigarette.
24 heures sans tabac :
- L’organisme aura éliminé entièrement le monoxyde de carbone apporté par les cigarettes
- Le processus de rejet des résidus de fumée commence au niveau des poumons.
- Le risque d’infarctus du myocarde s’écarte peu à peu.
48 heures plus tard :
- Vous vous rendrez compte que votre sens de l’odorat et du goût commence à s’améliorer.
- Plus de nicotine dans l’organisme.
- Les terminaisons nerveuses se régénèrent petit à petit.
Après trois jours sans tabac :
- Vous sentez plus d’aisance quand vous respirez car vos poumons sont désormais bien dégagés.
- La capacité pulmonaire s’accroît, ce qui vous procure plus de tonus qu’auparavant.
Dans les trois premiers mois :
- Une circulation sanguine bien plus améliorée. Par conséquent, les cernes s’estompent et le teint gris disparait.
- Augmentation de 30% du volume d’air maximal que l’on peut inspirer.
- Puisque votre respiration devient plus facile, marcher ne sera plus un calvaire pour vous. Au contraire, ce genre d’activité ne pourra que vous faire du bien puisqu’il permettra à votre cerveau de mieux s’oxygéner.
- Pour les femmes enceintes, le risque de mettre au monde un bébé de faible poids est amoindri pour se réaligner à ceux des femmes qui ne fument pas.
Après 9 mois :
- La condition physique s’améliore et les sensations de fatigue permanente diminuent considérablement
- La toux nocturne du fumeur disparait, de même que les congestions nasales. Ce qui entraîne une voix plus claire.
- La capacité de l’organisme à retenir le mucus, à purifier les poumons et à combattre l’infection augmente du fait que les cils vibratiles présents dans les poumons ont eu le temps de se régénérer.
1 an après :
- Le risque de maladies cardiovasculaires a diminué de moitié par rapport à celui des fumeurs.
- Les gingivites sont en grande partie guéries.
- Chez la femme, le risque de contracter un cancer du col de l’utérus devient semblable à celui d’une personne n’ayant jamais fumé.
5 ans plus tard :
- Le risque d’AVC commence à réduire pour atteindre le niveau de celui des non-fumeurs.
- Celui de contracter un cancer de la bouche, de la gorge ou encore de l’œsophage est réduit de moitié.
- Pour quelqu’un qui a fumé auparavant un paquet de cigarettes par jour, le taux de mortalité lié au cancer du poumon diminue également de moitié.
- Il en est de même pour le risque d’infarctus du myocarde.
Après 10 ans sans tabac :
- Le taux de mortalité attribuable au cancer du poumon est semblable à celui d’un non-fumeur.
- Les cellules saines remplacent les cellules précancéreuses.
- Le risque de cancer de la vessie, du pancréas, du col de l’utérus diminue fortement.
15 ans plus tard :
- Le risque d’infarctus du myocarde et d’AVC est comparable à celui d’un non-fumeur.
Et qu’en est-il de l’espérance de vie ?
Sachez qu’une cigarette en moins équivaut à 11 minutes de vie supplémentaire. Par ailleurs, l’espérance de vie d’un fumeur augmente de 9 ans s’il décide d’arrêter de fumer avant l’âge de 40 ans.
Si la décision intervient par contre à 50 ans, la personne peut gagner 6 ans supplémentaires et 3 ans si la désaccoutumance tabagique est décidée à 60 ans.