La Golf est née en 1974, et 38 ans plus tard, c’est près de 29 millions de d’exemplaires qui se sont vendus sur la planète, l’une des voitures les plus vendues !
Et officiellement, il n’y a pas de Golf 1, 2, 3, 4, 5, 6, … Avec cette nouvelle génération, le constructeur veut rester une référence sur le marché et dans le segment des berlines compactes.
Sur le papier, elle ressemble beaucoup à sa devancière mais elle a évolué sur de nombreux points. Nous avons essayé la version 2.0 L TDi 150 chevaux en finition Carat .
EXTERIEUR
Au premier coup d’œil, cette Golf type 7 a gardé le même profil typique que tous les anciens modèles avec une face avant horizontale et un pilier arrière large. Comme tous les nouveaux modèles, cette golf a aussi pris quelques centimètres en plus puisqu’elle mesure 4.255 m de long. Elle innove aussi en termes d’esthétique. Les traits et les nervures sur le toit, les portes et les hayons ne passent pas inaperçus. Ils lui confèrent beaucoup plus de style. On apprécie également la configuration du capot plus élevé par rapport aux ailes, qui a été repensé par les constructeurs, à la différence des modèles antérieurs.
INTERIEUR
Le plancher désormais un peu plus orienté (une première) vers le conducteur est l’une des évolutions de cette golf 7. Celui-ci a pris un certain volume pour être beaucoup plus lisible. Volkswagen innove aussi avec son « Discover Media » : un nouvel écran couleur tactile pour mettre un peu de tonus sur la console, le premier écran tactile doté d’un capteur de proximité, à l’approche de la main, il passe en mode commande. Les habitués vont retrouver assez rapidement leur marque au volant du modèle. Le constructeur a par ailleurs beaucoup misé sur le coté pratique et sur la sécurité du conducteur et des passagers. De vastes bacs sont aménagés sur les portes pour davantage de rangements en plus de l’espace dédié aux multimédias comme le smartphone et le lecteur MP3, des espaces sous l’accoudoir avant et des tiroirs sous les sièges avant. Cette nouvelle Golf permet par ailleurs un espace de rangement de 350 à 380 litres. A ceux-ci viennent s’ajouter un airbag genoux conducteur, des radars de stationnement avant et arrière.
SUR LA ROUTE
On apprécie la légèreté et la simplicité dans la conduite de cette Golf 7. Avec son système Start & Stop, la golf 7 redémarre et s’arrête automatiquement, une option qui plaira surement aux conductrices (pour ma part, je l’ai désactivé assez rapidement ). Le frein à main électrique est l’une des nouveautés de cette 7ème génération. Cette nouvelle version dispose d’une nouvelle plate forme appelée MQB. Elle gagne en poids, environ 100 kgs, en rigidité et offre un meilleur confort de roulage. Sur la route, le conducteur ne manquera pas non plus d’apprécier la parfaite maîtrise et stabilité de la voiture au virage. Cette sensation est sans doute le résultat de la réduction de la hauteur de la voiture à quelques 3 centimètres près et à sa suspension moins raide. Par ailleurs, tout un arsenal de dispositif d’assistance à la conduite et de sécurité est proposé (en série ou en option en fonction du modèle). Un sélecteur de profil de conduite est aussi proposé pour la première fois, il permet au conducteur de rouler avec beaucoup plus d’efficacité en fonction du mode choisi : éco, sport ou normal. Le moteur de notre véhicule d’essai est assez économique avec une consommation de 4.1 l/100, équipé du fameux système BlueMotion, il fait figure de bon élève.
Conclusion
Trois finitions sont proposées par Cotrans Automobiles : la Trend à partir de 20 900 euros, la Confort à partir de 25600 euros et la Carat à partir de 28000 euros. Des motorisations essence (1.2 l de 105 cv et 1.4 de 140 cv) et diesel (1.6L de 105 cv et 2L de 150 cv) sont disponibles. Une question se pose donc : est-ce que cette 7ème génération est meilleure que ses ainées ? Indéniablement oui, car elle a progressé sur de nombreux points : l’habitabilité, le confort et la motorisation.