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Les industriels peinent à maintenir leurs activités. L’accès limité à certains matériaux freine la production, malgré les efforts diplomatiques engagés.
L’automobile mondiale est fragilisée par le resserrement des exportations chinoises sur les terres rares, éléments indispensables aux composants électroniques de véhicules., rapportent les médias français comme Le Figaro et BFMTV. Depuis avril, Pékin impose une licence préalable pour toute vente extérieure. Ces matériaux, utilisés dans les aimants permanents, sont cruciaux pour les moteurs électriques et systèmes avancés. La Chine concentre 60 % de l’extraction et 92 % du raffinage mondial. Malgré des négociations récentes entre les États-Unis et la Chine, les autorisations restent rares. Seules 25 % des demandes de licences ont été validées. Les procédures varient fortement entre provinces, certaines exigeant même des informations confidentielles. L’Europe, dépendante à 98 % des aimants chinois, n’a pas encore trouvé d’alternative viable.
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Des ralentissements sont signalés dans plusieurs pays. Suzuki a interrompu certains modèles au Japon. Ford a suspendu temporairement l’activité de son usine de Chicago. En Inde, Bajaj Auto redoute des difficultés dès juillet. En Allemagne, des fermetures de lignes ont déjà eu lieu, et d’autres sont attendues en cas de pénurie prolongée. L’électronique, également consommatrice de terres rares, pourrait être touchée à son tour. Un échange entre Donald Trump et Xi Jinping laisse entrevoir un éventuel apaisement, mais aucun calendrier n’est clairement établi pour l’instant.
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