Chez Chevrolet Réunion, on a décidé de gâter les familles. Après le très séduisant SUV Captiva, voici que l’Orlando pointe le bout de son nez, un monospace aux allures de Minivan américain. Les deux véhicules issus de la plate-forme de la berline Cruze offrent de 5 à 7 sièges et pratiquement autant de place à bord mais pas au même prix.
L’Orlando c’est le croqueur de monospace. Citroen C4 Picasso et Mégane Scenic en ligne de mire ...
Pour le prix d’une citadine bien équipée (à partir de 28 700 euros à la Réunion), l’Orlando propose 7 places de série, des moteurs puissants et un design de caractère.
Ce van façon US ratisse large en s’attaquant aux monospaces (petits et grands) et aux SUV.
l’Orlando affiche un profil cubique, des épaules larges et une face avant expressive. Looké mais pas tape-à-l’oeil, cet Américain fabriqué en Corée pour le marché européen et vendu aujourd’hui à la Réunion (!) mélange habilement l’univers du grand monospace et celui du SUV.
A l’intérieur
L’espace intérieur, est très classique mais accueillant.
Les assises sont un peu fermes mais on se sent bien à bord de l’Orlando, et contre toute attente l’impression d’espace est au rendez-vous malgré des surfaces vitrées réduites.
De plus, Chevrolet a décidé d’oublier les plastiques moussés, au profit d’une texture assez mate et d’un assemblage parfait.
L’habitabilité est très satisfaisante à l’avant, suffisante à l’arrière, et les passagers de la troisième rangée ne sont pour une fois pas en reste. Ils peuvent déplier leurs genoux sans se retrouver bloqués par les sièges devant, même si voyager sur cette rangée lors d’un long trajet ne sera pas une partie de plaisir.
Point faible de l’Orlando : le coffre, il se limite à 454 litres sous cache-bagages, soit 250 l de moins qu’un Volkswagen Touran 30 cm plus court.
Le Chevrolet est lourd, mais cela ne se ressent pas vraiment au volant. Silencieux, le moteur compose avec des étagements assez longs, et le couple qui trouve sa pleine puissance seulement à partir de 1700 tours.
Mais lancé, l’Orlando fait oublier son poids. Moins moelleux qu’un Renault Grand Scenic, moins tranchant qu’un Peugeot 5008, il ne démérite cependant sur aucun des deux tableaux.
Quand au freinage, il est vif et rassurant.
Coté prix
L’Orlando fait honneur à la réputation de Chevrolet : un très bon rapport prix / équipement.
En apparence moins polyvalent qu’un scénic, il ne démérite pourtant pas, et peut transporter sept personnes confortablement. L’Orlando est disponible à partir de 28 700 euros pour la version essence et à 35.800 euros pour le sommet de gamme Diesel. Notre version d’essai, 2.0, 163 cv diesel est affiché à 34.900 euros.