Jusque-là, la majorité des modèles Bugatti de l’ère moderne ont des transmissions intégrales avec 1200 chevaux et 1500 Nm de couple (en version Super Sport). Pour une auto plus expressive, un propriétaire américain conçoit la première Veyron à deux roues motrices.
Un certain Houston Crosta, propriétaire de Veyron, a des idées bien particulières. Ayant terminé la conversion sur une Lamborghini Gallardo, il s’était dit : "Et si nous faisions la propulsion arrière de la Veyron ?". Cela rendrait sans doute la [voiture->http://www.linfo.re/tags/voiture] plus légère.
Avec l’aide d’une équipe spécialisée, il s’est lancé dans une intervention paraissant un peu artisanale, mais intéressante. Pour une Veyron qui date de 2008, le propriétaire est assez satisfait du résultat. Les axes et le différentiel avant retirés, le véhicule fonctionnerait, non seulement sans hoquet, mais ne semble même pas jeter de codes d’erreur.
La nouvelle Veyron aurait une direction bien plus légère, outre une amélioration au niveau du rayon de braquage. Après un test elle s’avère être plus performante avec 736 kW / 1250 Nm de son W16 de 8,0 litres quad-turbo. Le seul hic c’est que le train arrière ne supporte pas, à lui seul, les 1001 ch de la voiture.
Lorsque la Veyron a été transformée en version "deux roues motrices", il lui est dorénavant possible de réaliser de parfait beignets sur le tarmac, comme le montre la vidéo ci-dessous. Mais, en quelques instants, Houston Crosta a brûlé un tout nouvel ensemble de pneus arrière de 365 mm, dont le coût revient aussi cher qu’un véhicule moyen neuf.