Extérieur
Premier constat : quand on est au volant de cette italienne, sur-vitaminée, elle attire tous les regards ! Elle allie sportivité et élégance. A l’avant, le V de la calandre, les prises d’air en dessous, les nervures sur le capot donnent un premier aperçu du coté dynamique de la voiture.
De profil, elle ressemble à un coupé mais c’est en fait une cinq portes. Les poignées sont bien cachées. La première fois que les passagers arrières s’installent, ils tentent de passer par l’avant, comme dans une 3 portes ! On remarque également sur notre modèle, les jantes de 18 pouces, les étriers de freins rouges et bien sur le petit trèfle à 4 feuilles apposé sur les ailes avant (signe de Quadrifoglio Verde).
Intérieur
Par contre dans l’habitacle, la sportivité se fait beaucoup plus discrète. Pas de trèfle à l’intérieur, mais des pédaliers en aluminium ou encore des sièges baquets (avec le sigle de la marque). Les éléments de la planche de bord et de l’habitacle sont sobres et de bonne qualité, on retrouve ici toute l’expression des stylistes italiens.
Par contre, on regrette quelque peu l’absence de casquettes au dessus des compteurs ! Notez l’excellente qualité sonore de la stéréo signé Bose. Longue de 4m35 et large de 1m80, cette Giulietta offre une excellente habitabilité. Le volume du coffre est plutôt généreux : 350 litres.
Moteur
Notre véhicule d’essai était équipé de LA motorisation de la gamme : un essence 1750 TBi de 235 chevaux ! Un nom mythique (1750 Berline et GTV) mais un bloc ultra-moderne car il bénéficie de nombreuses innovations technologiques : l’injection directe, le double variateur de phase continu et un turbo avec un système qui maximise le couple à bas régime(dénommé « scavenging ») et élimine du coup le temps de réponse du turbo. On arrive donc à des performances d’un 3 litres avec une vitesse max de 242 km/h et le 0 à 100 km/h en 6,8 secondes, et une consommation de 7,6 l/100 km en cycle mixte.
Un petit bouton magique, placé juste devant le levier de vitesse, vous permet de jongler avec les performances du véhicule, du mode normal au mode « dynamic » (sportif) ou all-Weather.
En mode normal, les sensations sont aseptisées et la consommation reste dans la moyenne. En mode sportif, le moteur de la Giulietta se fait beaucoup plus rageur, la sonorité est plus sympathique et la consommation grimpe également. La boîte à 6 rapports est bien étagée et agréable à manier.
Comportement routier
Au volant, on apprécie la direction assez précise et le comportement vif de la Giulietta. Les suspensions sont très confortables pour un véhicule typé sport, elles absorbent bien les imperfections des routes. On enchaine les courbes sans problème particulier. En cas de problème, l’armada électronique (VDC, DST et autres) saura rattraper l’auto.
Conclusion
Cette Giulietta est à la fois sensuelle et dynamique. Elle devrait conquérir facilement les cœurs des hommes et des femmes. Deux niveaux de finition sont donc disponibles chez Kolors Automobiles : le 1,6 L JTD Distinctive à 28 900 euros et notre modèle d’essai à 35 900 euros. Le concessionnaire annonce dore et déjà d’autres motorisations pour les mois à venir : un 2 L Diesel de 170 chevaux et un 1,4 L essence de 170 cv.
On aime : sa ligne, son moteur, sa boîte 6, le confort et le châssis efficace.
On n’aime pas : son prix élevé.