En 2015, le constructeur Geely a investi dans la société islandaise Carbon Recycling International (CRI) dont l’activité est la production de méthanol à partir du CO2 dégagé par une centrale géothermique. Six voitures onnt été fournies.
Les Chinois ne sont pas plus insensibles que les autres par rapport à l’enjeu écologique dans la sphère de l’automobile. Geely a annoncé son entrée au capital d’une usine islandaise qui produit du méthanol à partir du CO2 dégagé par une centrale géothermique.
L’objectif des deux sociétés est de "collaborer en vue du déploiement en Chine des technologies de production de carburants au méthanol renouvelable, et de véhicules roulant à 100% au méthanol en Chine, en Islande et dans d’autres pays". En clair, Geely croit en l’avenir du méthanol comme carburant pour les automobiles de demain. Li Shufu, président de Geely a d’ailleurs rappelé qu’il avait un "objectif de long terme d’émissions zéro" en CO2.
Comme le rapporte Le Point, l’expérimentation a débuté en Islande il y a un peu plus de 18 mois avec une flotte de véhicules fournis et modifiés par le constructeur chinois Geely. Le modèle choisi est la Geely Emgrand 7, une berline 4 portes dont le moteur 4 cylindres 1.8 essence a été modifié pour pouvoir fonctionner indifféremment à l’essence ou au méthanol.
Pour des raisons pratiques, un réservoir d’essence a été conservé pour assurer les démarrages à froid car le méthanol se vaporise difficilement aux températures négatives. L’utilisation d’un système de préchauffage, ou même d’une essence synthétique plus volatile pour assurer le démarrage aurait permis d’améliorer encore le bilan CO2 de cette flotte. Il faut savoir que dans les conditions de cette expérimentation, le CO2 s’établit à 46 g/km, soit un peu moins du tiers de ce qu’elle aurait émis en consommant de l’essence issue du raffinage du pétrole.