Après une année noire en 2013, le secteur automobile français renoue avec la croissance, 0,3%.
Au cours de l’année 2014, l’Hexagone a enregistré 1 795 913 immatriculations de voitures neuves. Après avoir atteint le plus bas niveau en 2013, le secteur automobile peut se réjouir d’une croissance bien qu’elle soit très faible, 0.3%.
Pour le porte-parole du Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA), 2014 a été "une année de stabilisation". "On est très loin des deux millions" de ventes dans "le marché français traditionnel", indique-t-il soulignant qu’après "les chutes (...) connues auparavant", il faut " rester lucide".
Représentant 55% du marché hexagonal, les marques françaises ont vu leur vente augmenter de 3,9 % en 2014. Le groupe Renault est le premier sur le marché avec une croissance de 6,8% grâce à la Dacia et à l’une des stars du Mondial de l’Automobile, la Twingo.
A l’inverse, les marques étrangères ont vu leur vente baisser de 3.8%. "Volkswagen a vu ses ventes baisser de 1,9%. Ford est à -1,8%, Toyota à -5,9% et General Motors à -19,4%, du fait en grande partie du retrait de sa marque Chevrolet. En revanche, le groupe Nissan est en hausse de 8,8%, BMW stagne à +0,2%, Fiat s’en tire avec une légère croissance de 0,9% et Mercedes est à +2%", rapporte LCI.
Les SUV et les petites citadines sont les grands gagnants de 2014. Ce dernier type de voitures a vu sa part de marché augmenter de 5% en 2 ans ; allant de 49% en 2012, à 54% en 2014.
Si en 2012, le diesel raflait 73% du marché, en 2014, sa part est passée à 64%. "En 2015, le marché européen devrait rester stable ou en très légère croissance.", estime LCI.
