Après une journée marquée par un mouvement de colère qui a paralysé toute l’île hier, les transporteurs ont levé les barrages. Ils disent avoir été entendus par le préfet mais ne se démobilisent pas pour autant.
La journée de mercredi a été marquée par la mise en place de barrages routiers par les transporteurs dans le Nord et le Sud de l’île. Ils ont été reçus par le préfet et sont ressortis
satisfaits de cette réunion. Jean-Luc Marx s’est en effet engagé auprès des manifestants. Mais les transporteurs se tiennent prêts à recommencer une opération coup de poing dans les prochains jours si ces promesses ne sont pas tenues.
Ce mercredi matin, les transporteurs s’étaient d’abord rassemblés devant la Préfecture afin d’obtenir un entretien avec Jean-Luc Marx. Ils ont ensuite durci le mouvement en milieu de matinée après une première
réunion de négociation avortée.
Les transporteurs ont exprimé ce mercredi leur colère car ils n’étaient pas conviés à la réunion sur les problématiques des dettes sociales et fiscales. Ils ont finalement été reçus en début d’après-midi par le préfet de La Réunion qui a
répondu à leurs demandes. Les manifestants ont reçu la certitude que les poursuites envers les entreprises endettées seront assouplies et qu’ils seront associés aux prochaines réunions sur les dettes sociales et fiscales. Dans les minutes qui ont suivi, les derniers barrages encore présents, notamment dans le
Nord ont été progressivement levés.
Les manifestants disent avoir été entendus par leur interlocuteur. "Le préfet s’est engagé, nous lui faisons confiance", explique Jean-Bernard Caroupaye, président de l’antenne locale de la Fédération nationale des transporteurs routier. Mais le syndicaliste n’exclut pas d’autres opérations si "les solutions proposées ne se concrétisent pas."