Le 24 août, la proue du vraquier japonais battant pavillon panaméen avait été coulée au large des côtes mauriciennes.
Mais selon le magazine Forbes, c’est endroit aurait été la pire des options.
"C’est maintenant clair pourquoi il y avait tant de secret. Pour la première fois aujourd’hui, l’analyse satellite conduite exclusivement pour Forbes par la société d’analyse maritime Windward peut enfin révéler la dernière demeure de la proue du Wakashio", écrit le magazine américain.
Il révèle que parmi tous les sites qui étaient envisagés pour couler le Wakashio, l’équipe de techniciens maritimes "n’aurait pas pu choisir pire endroit".
Nishan Dignarain explique que l’endroit choisi est au milieu des principaux courants qui emportent les débris directement sur l’île de La Réunion.
"La Réunion étant un territoire français, elle fait aussi partie de l’Union Européenne et est soumise à la loi de l’Union Européenne, y compris les lois sur la pollution. L’équipe de techniciens maritimes néerlandaise aurait pu choisir n’importe quel endroit dans l’océan qui n’aurait pas impacté La Réunion mais a choisi celui-là (…) Aucune responsabilité ne leur a encore été attribué", expose le journaliste.
Et bien non, selon les autorités françaises et leurs experts que nous avons interrogé.
Ils ne donnent aucun crédit aux images satellitaires récupérées par la société d’analyse maritime Windward et publiées par le site d’information Forbes.
Selon nos informations, si la menace était réelle, la pollution aurait été visible bien plut tôt, dans les 3 à 4 jours qui ont suivi le sabordage de l’épave du Wakashio.
La France, via le Cross et en lien avec Météo France, assure depuis 20 ans une surveillance des pollutions marines dans les eaux françaises de l’océan Indien : surveillance satellitaire, avec le programme européen CleanSeaNet. Des patrouilleurs et aéronefs sont aussi déployés pour surveiller la zone.
Cette surveillance a été renforcée depuis que le WAKASHIO a été coulé. Des clichés satellitaires quotidiens sont réalisés, et ce à différentes échelles, afin de détecter tout signe de pollution. Et aucun aucune pollution n’a donc été détectée depuis le 24 août.